Regroupement de sept wilayas de l’Ouest à Oran

La résorption du déficit en VRD à l’ordre du jour Sous l’égide du ministère des Finances, un groupe de travail présidé par le chef d’étude du budget, a animé, hier à l’hémicycle, une rencontre technique avec les directeurs de l’exécutif de sept wilayas de l’Ouest à savoir Oran, Aïn-Témouchent, Mostaganem, Mascara, Relizane, Chlef et Aïn-Défla, en vue de prendre en charge leurs besoins en matière de voirie et réseaux divers. Ce regroupement dont l’objectif con-cerne la résorption du déficit en voirie et réseaux divers des sept wilayas de l’Ouest du pays est en quelque sorte une reprise du dossier visant à améliorer le cadre de vie des citoyens, déjà débattu lors de la rencontre walis-président de la République, tenue en juin dernier, comme le laissera entendre, M.Iranten, chef d’étude du budget du ministère des Finances. Il faut dire que la rencontre d’Oran, qui constitue un enjeu important, compte tenu du retard enregistré dans la réalisation des réseaux de viabilisation, de voirie, d’assainissement, de gaz, de leur rénovation et extension, n’est qu’un premier pas dans la mise en œuvre de ce programme d’hygiène et de salubrité publique, signale le représentant du ministère des Finances, lors d’un point de presse improvisé, organisé en marge de l’atelier tenu à huit clos entre les différents responsables des services techniques des wilayas concernées par ce dossier. Ces derniers sont venus spécialement pour défendre leurs dossiers techniques auprès des commissions techniques spécialisées dans l’ingénierie des réseaux afin de bénéficier du maximum de crédits, avant la programmation d’actions de rattrapage. Les budgets consentis seront dégagés en fonction des ressources disponibles et des capacités de réalisation de chaque wilaya. Selon le chargé d’études du budget du ministère des Finances, l’Etat a dégagé pour les besoins des voiries et réseaux divers (VRD) des 48 wilayas, une enveloppe financière de 100 milliards de D.A. Le directeur de l’urbanisme et de la construction de la wilaya d’Oran, met en avant le déficit patent en matière de viabilisation, et déclare qu’Oran a besoin d’au moins 5 milliards de D.A pour viabiliser quelque 300 sites qui présentent des risques potentiels en terme de santé publique. Rappelons que le wali d’Oran, M. Tahar Sekrane, a prononcé auparavant une allocution d’ouverture sur l’importance de ce dossier dont la programmation des actions est étalée dans le temps et sera pluriannuelle. Au moment où nous mettons sous presse, le montant de l’enveloppe allouée à la wilaya d’Oran n’est pas encore été rendu public.