La demande du cessez-le-feu en Libye "est purement algérienne" en tant que préalable à son engagement et sa contribution au règlement politique de la crise libyenne, a indiqué lundi l'enseignant universitaire en Sciences politiques et relations internationales, Mohamed Salim Hammadi.Ce spécialiste en questions sécuritaire a déclaré à l'APS, que "l'Algérie du fait qu'elle n'a jamais été partie prenante du conflit en Libye, mais plutôt de la solution, s'est contentée dans le cadre de sa doctrine diplomatique d'établir des contacts et une dynamique, laissant aux parties qui se sont imposées dans ce conflit, le champ pour annoncer le cessez-le-feu".
Expliquant le rôle de l'Algérie dans la concrétisation du cessez-le-feu dans ce pays voisin, M. Hammadi a indiqué que ce rôle est illustré à travers "le message fort" adressé à toutes les parties concernées par le conflit que Tripoli était "une ligne rouge", et son appel à davantage de pression pour imposer un cessez-le-feu et de mettre un terme aux ingérences étrangères qui aggravent la situation.
L'Algérie a affirmé à travers ce "message clair" à la communauté internationale, qu'elle "n'adhèrera à aucun processus politique qu'après un cessez-le-feu", d'où la forte mobilisation diplomatique des derniers jours, a-t-il estimé.
En dépit de tous les développements, "la résolution de la crise en Libye nécessite du temps car la situation actuelle est le résultat de luttes extérieures et de chevauchement d'agendas régionaux et internationaux visant tous le pillage des ressources de ce pays riche en pétrole, gaz...etc, en plus des conflits internes autour du pouvoir en l'absence de fortes institutions de l'Etat", a-t-il conclu.
Posté Le : 14/01/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz