Algérie

Règlement de comptes au FLN


Au parti du FLN, c'est loin des feux de la rampe que la nouvelle direction tente de consolider sa mainmise sur l'appareil. En effet un peu plus d'un trimestre après son intronisation à la tête du vieux parti, le nouveau secrétaire général,Au parti du FLN, c'est loin des feux de la rampe que la nouvelle direction tente de consolider sa mainmise sur l'appareil. En effet un peu plus d'un trimestre après son intronisation à la tête du vieux parti, le nouveau secrétaire général,
Abou El Fadl Baadji, est passé à l'offensive en vue de consolider son pouvoir. Pour ce faire il a, tout recemment, procédé au limogeage de très nombreux cadres qui se recrutent notamment au niveau local. Ainsi, des dizaines de cadres des mouhafadhs ont été limogés et remplacés par des hommes de confiance. C'est une "véritable purge" a alors estimé un ancien dirigeant de l'ex-parti unique. Ces cadres au niveau local ont été, pour rappel, désignés dans leurs fonctions par les précédentes directions du parti. Certains étaient en poste depuis depuis l'époque où Djamel OuldAbbès, actuellement en prison et sur lequel pèse de lourdes charges relatives à la corruption, était à la tête du secrétariat général. En passant à la vitesse supérieure pour faire le grand ménage dans les structures locales du parti, la nouvelle équipe dirigeante a pour ambition d'avoir les coudées franches pour mener à bien ce qu'elle qualifie de "renouveau et de redynamisation" du parti en vue de lui donner une nouvelle image et redorer ainsi son blason au sein de l'opinion publique. L'exparti unique, à l'instar de son frère ennemi le RND et les autres partis politiques de l'ancienne Alliance présidentielle, a énormément laissé des plumes lors des récents événements politiques qu'a connus le pays.
Avec le soulèvement populaire du 22 février 2019 ces partis politiques ont été particulièrement laminés par cette explosion populaire. Le FLN, qui est de très loin la principale béquille sur laquelle s'est reposé le pouvoir du Président déchu, Abdelaziz Bouteflika, a perdu gros lors de ces événements historiques. Il a subi les attaques les plus violentes, à juste titre d'ailleurs, de la part des manifestants qui ont vu en lui l'incarnation de tous les maux du pays. Des millions d'Algériens ont d'ailleurs revendiqué la dissolution du parti et la restitution du sigle FLN au Patrimoine de la nation. "Le FLN au musée" clamait la foule à chaque manifestation. En perte de vitesse le parti est devenu infréquentable. Il n'était désormais plus de bon ton d'affirmer son appartenance au FLN. Le nouveau régime issu du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019 refusait en effet toute affiliation au FLN. On s'en rappelle, à ce propos, les mises au point du président de la République et de son Premier ministre lorsque des dirigeants du vieux parti s'enorgueillirent publiquement de leur appartenance au parti. C'est dire combien le parti a perdu de sa crédibilité et de sa superbe devenant une coquille vide.
Au point où personne ne mise désormais sur le parti au risque de perdre toute crédibilité. Pourtant les dirigeants de l'ex-parti unique ont fait le dos rond en adoptant un profil bas en attendant que passe l'orage. Et ce n'est que tout récemment, à la faveur de la campagne électorale pour le référendum du 1er novembre que les responsables du parti sont sortis de leur longue léthargie pour donner de la voix. "Le FLN n'ira pas au musée" a indiqué à plusieurs reprises Abou El Fadl Baadji comme pour signifier que le vieux parti est encore là malgré les péripéties traversées. Le nouveau chef de file du FLN tente aussi, en parallèle, de faire un lifting en plaçant dans les structures locales notamment de nouvelles têtes n'ayant pas trempé dans les affaireslouches. C'est pourquoi il a lancé une vaste campagne d'assainissement des rangs du parti espérant, ainsi, tourner la page d'une période qui lui a été très préjudiciable.
Abou El Fadl Baadji, est passé à l'offensive en vue de consolider son pouvoir. Pour ce faire il a, tout recemment, procédé au limogeage de très nombreux cadres qui se recrutent notamment au niveau local. Ainsi, des dizaines de cadres des mouhafadhs ont été limogés et remplacés par des hommes de confiance. C'est une "véritable purge" a alors estimé un ancien dirigeant de l'ex-parti unique. Ces cadres au niveau local ont été, pour rappel, désignés dans leurs fonctions par les précédentes directions du parti. Certains étaient en poste depuis depuis l'époque où Djamel OuldAbbès, actuellement en prison et sur lequel pèse de lourdes charges relatives à la corruption, était à la tête du secrétariat général. En passant à la vitesse supérieure pour faire le grand ménage dans les structures locales du parti, la nouvelle équipe dirigeante a pour ambition d'avoir les coudées franches pour mener à bien ce qu'elle qualifie de "renouveau et de redynamisation" du parti en vue de lui donner une nouvelle image et redorer ainsi son blason au sein de l'opinion publique. L'exparti unique, à l'instar de son frère ennemi le RND et les autres partis politiques de l'ancienne Alliance présidentielle, a énormément laissé des plumes lors des récents événements politiques qu'a connus le pays.
Avec le soulèvement populaire du 22 février 2019 ces partis politiques ont été particulièrement laminés par cette explosion populaire. Le FLN, qui est de très loin la principale béquille sur laquelle s'est reposé le pouvoir du Président déchu, Abdelaziz Bouteflika, a perdu gros lors de ces événements historiques. Il a subi les attaques les plus violentes, à juste titre d'ailleurs, de la part des manifestants qui ont vu en lui l'incarnation de tous les maux du pays. Des millions d'Algériens ont d'ailleurs revendiqué la dissolution du parti et la restitution du sigle FLN au Patrimoine de la nation. "Le FLN au musée" clamait la foule à chaque manifestation. En perte de vitesse le parti est devenu infréquentable. Il n'était désormais plus de bon ton d'affirmer son appartenance au FLN. Le nouveau régime issu du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019 refusait en effet toute affiliation au FLN. On s'en rappelle, à ce propos, les mises au point du président de la République et de son Premier ministre lorsque des dirigeants du vieux parti s'enorgueillirent publiquement de leur appartenance au parti. C'est dire combien le parti a perdu de sa crédibilité et de sa superbe devenant une coquille vide.
Au point où personne ne mise désormais sur le parti au risque de perdre toute crédibilité. Pourtant les dirigeants de l'ex-parti unique ont fait le dos rond en adoptant un profil bas en attendant que passe l'orage. Et ce n'est que tout récemment, à la faveur de la campagne électorale pour le référendum du 1er novembre que les responsables du parti sont sortis de leur longue léthargie pour donner de la voix. "Le FLN n'ira pas au musée" a indiqué à plusieurs reprises Abou El Fadl Baadji comme pour signifier que le vieux parti est encore là malgré les péripéties traversées. Le nouveau chef de file du FLN tente aussi, en parallèle, de faire un lifting en plaçant dans les structures locales notamment de nouvelles têtes n'ayant pas trempé dans les affaireslouches. C'est pourquoi il a lancé une vaste campagne d'assainissement des rangs du parti espérant, ainsi, tourner la page d'une période qui lui a été très préjudiciable.
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