Algérie

Région ouest d'Alger


Région ouest d'Alger
Les élèves des différents établissements scolaires dans les communes de l'ouest d'Alger ont du mal à rejoindre leur école, CEM ou lycée. Le problème s'accentue encore plus pour ceux résidant dans les contrées lointaines des centres-ville comme celles de Sidi Abdallah, dans la commune de Mahelma et de Palm Beach, Sidi Fredj et Moretti, toutes dépendant de la commune de Staouéli.«Nous souffrons chaque année de cette situation calamiteuse, s'exclame un parent d'élève de Sidi Fredj. Pour éviter que mes enfants marchent des kilomètres pour atteindre le premier arrêt de bus, j'ai dû m'entendre avec un chauffeur de taxi pour les emmener et les ramener de leur établissement scolaire chaque jour. Je suis obligé de consacrer la moitié de mon salaire pour leur assurer ce confort que les autorités ont omis de prendre en charge».La situation est presque identique, voire pire dans les localités de Khraïssia, Douéra, Birtouta, Ouled Chebel, Tassala El Merdja ou encore Aïn Benian. Dans l'impossibilité de joindre tous les P/APC de ces communes, le directeur de l'éducation d'Alger-Ouest, Guelil Abdelouahab, déclare qu'en termes de transport scolaire, les communes de l'ouest d'Alger accusent un déficit de 40 bus.«Les 81 bus disponibles assurent le transport de 8300 élèves. Toutefois, ils restent insuffisants vu le nombre important de la population dans ces communes. Assurer ce droit à nos élèves ne figure malheureusement pas dans nos prérogatives», explique-t-il, avant de confirmer que les autorités locales se sont penchées sur cette situation, pris au sérieux ce problème et se sont engagées à y remédier dans les meilleurs délais.? et les cantines font défautParce qu'un malheur ne vient jamais seul, les élèves des différents paliers scolaires dans la région Ouest d'Alger ne souffrent pas uniquement du manque de transport, mais aussi de l'absence de cantine scolaire dans leur établissement. Même si ce problème ne se pose pas pour ceux qui résident près de leur école, CEM ou lycée, mais plutôt pour ceux habitant loin et ne peuvant se déplacer chez eux pour manger et revenir. La durée d'une heure, entre les cours du matin et ceux de l'après-midi, est insuffisante. «Je ne pourrais jamais aller jusqu'à Bouchaoui, chez moi, pour manger et revenir, s'exclame Wissam, une jeune lycéenne à Staouéli.Si je m'aventure à le faire, je serais en retard et sûrement sanctionnée par mes professeurs. C'est la raison pour laquelle je me rends avec mes camarades de classe dans un fast-food pour manger parfois n'importe quoi». Apostrophé à ce sujet, le directeur de l'éducation d'Alger-Ouest explique que sur tous les établissements de la région Ouest d'Alger, il existe 105 cantines fonctionnelles.Elles assurent la restauration de 45 000 élèves. Au début de cette année scolaire, nous avons aussi réceptionné 3 nouvelles cantines dans des établissements scolaires, dans les communes de Khraïssia, Draria et Staouéli. «Toutefois, nous avons récemment reçu une subvention de la tutelle afin de remédier au problème de manque d'équipements dans ces restaurants scolaires. Elle est estimée à près de 20 millions de dinars», conclut-il.


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