Algérie

REGIE COMMUNALE DES TRANSPORTS Protestation des travailleurs



De nombreuxtravailleurs de la Régie communale des transports urbains (RCTAUO) ont organiséhier un rassemblement devant le siège de la mairie d'Oran.Un énièmerassemblement pour ces pères de familles vivant dans le dénuement total, et quine cessent d'interpeller les responsables de la commune pour se penchersérieusement sur leur cas qui dure maintenant depuis plus d'une dizained'années. A travers ce sit-in de protestation, les travailleurs ont vouluégalement tirer la sonnette d'alarme sur les conditions socio-professionnellesdes 120 travailleurs sans salaires depuis maintenant 18 mois. Pourtant, lesprotestataires affirment qu'ils ne demandent que l'application des décisions duwali d'Oran, prises à l'issue de la réunion tenue à la fin du mois de janvierdernier. Cette séance de travail qui a été décidée par le wali d'Oran a étéconsacrée essentiellement à l'examen de la situation de la régie communale destransports. Selon le procès-verbal, la rencontre s'est déroulée en présence dusecrétaire général de la wilaya, de l'inspecteur général de la wilaya, dudirecteur de l'administration locale de la wilaya, du président de l'APC, dupremier vice-président de l'APC, du secrétaire général de la commune et dureprésentant du cabinet d'audit. Lors de cette réunion, le premier responsablede l'exécutif avait insisté sur la nécessité de traiter la situation de laRCTAUO «sur le plan économique et social pour arrêter l'hémorragie financière».A l'issue des débats, il a été décidé de procéder à la cessation des activitésde la régie, d'arrêter les charges et prendre à cet effet une délibérationapprouvée par la tutelle communale, entamer les procédures de remplacement etle transfert de l'effectif qualifié vers d'autres structures et, enfin,enclencher l'action judiciare à la lumiere de l'expertise établie par lecabinet d'audit. Seulement, et selon les travailleurs «protestataires», cesdécisions qui ont été prises, il y a maintenant plus de quatre mois, tardent àêtre mises en application, ce qui ne fait qu'accentuer le calvaire destravailleurs. «Certains d'entre nous n'ont même pas de quoi se payer unebaguette de pain. Pourtant, nous ne demandons que nos salaires impayés»,affirment les travailleurs, qui ajoutent qu'aujourd'hui ils n'ont d'autre recoursque les rassemblements devant le siège de la mairie. Les travailleurs, quibouclent aujourd'hui leur 18ème mois sans salaires, affirment qu'ilspoursuivront leurs actions de protestation pacifique jusqu'à l'aboutissement deleurs revendications.


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