Le 29 août marque la date du premier essai réalisé par l'ex-URSS à Semipalatinsk au Kazakhstan. L'Onu, depuis l'année 2010, a décidé d'en faire la Journée internationale contre les essais nucléaires comme contribution à l'universalisation du traité d'interdiction des essais nucléaires adopté en 1996.Le 29 août marque la date du premier essai réalisé par l'ex-URSS à Semipalatinsk au Kazakhstan. L'Onu, depuis l'année 2010, a décidé d'en faire la Journée internationale contre les essais nucléaires comme contribution à l'universalisation du traité d'interdiction des essais nucléaires adopté en 1996.Signé à ce jour par 183 Etats et ratifié par 164, ce traité n'est toujours pas entré en vigueur en l'absence de ratification de huit Etats-clés ? Chine, Corée du Nord, Egypte, Etats-Unis, Inde, Iran, Israël et Pakistan. Pour autant, il a permis de stigmatiser tout Etat voulant conduire de nouveaux essais... Certes, les Etats-Unis et la France, avec la mise en place de leur "programme de simulation", contournent l'esprit de ce traité conçu comme une étape vers l'arrêt de la modernisation des armes nucléaires et leur élimination...Le 13 février 1960, la France procédait à son premier essai nucléaire à Reggane, dans le Sahara algérien. La puissance de ce tir réalisé en atmosphère, et qui répond au doux nom de "Gerboise Bleue", est quatre fois supérieure à celle de la bombe d'Hiroshima. 3 tirs aériens suivront puis 13 autres tirs souterrains alors même que, entretemps, l'Algérie a accédé à l'Indépendance en 1962. Au total, entre 1960 et 1966, la France mettra en oeuvre 17 tirs dont celui dit du "Béryl", le 1er mai 1962 qui échoua, fissura la montagne et laissa échapper un nuage radioactif.Après son départ, l'armée française n'a procédé à aucune décontamination des sites et s'est contentée d'un enfouissement sommaire des matériels. Aujourd'hui, abandonnés à leur sort, les victimes françaises et algériennes de ces essais, qui pour beaucoup souffrent de lourdes pathologies, réclament reconnaissance et justice.L'Etat algérien, qui s'est peu préoccupé de ce problème jusque-là, voudrait que lui soient communiqués les documents utiles pour "comprendre ce qui s'est passé, connaître les sites contaminés et les circonscrire". Mais l'Etat français continue de faire la sourde oreille. Il a décidé de classer secret-défense les archives relatives à ces essais et refuse de reconnaître une quelconque corrélation entre l'exposition aux radiations et l'apparition des maladies. Reste que la question des victimes des essais ? populations civiles comme personnels militaires et scientifiques ? n'est toujours pas réglée, que ce soit en France ou dans les différents Etats ayant procédé à des essaisSigné à ce jour par 183 Etats et ratifié par 164, ce traité n'est toujours pas entré en vigueur en l'absence de ratification de huit Etats-clés ? Chine, Corée du Nord, Egypte, Etats-Unis, Inde, Iran, Israël et Pakistan. Pour autant, il a permis de stigmatiser tout Etat voulant conduire de nouveaux essais... Certes, les Etats-Unis et la France, avec la mise en place de leur "programme de simulation", contournent l'esprit de ce traité conçu comme une étape vers l'arrêt de la modernisation des armes nucléaires et leur élimination...Le 13 février 1960, la France procédait à son premier essai nucléaire à Reggane, dans le Sahara algérien. La puissance de ce tir réalisé en atmosphère, et qui répond au doux nom de "Gerboise Bleue", est quatre fois supérieure à celle de la bombe d'Hiroshima. 3 tirs aériens suivront puis 13 autres tirs souterrains alors même que, entretemps, l'Algérie a accédé à l'Indépendance en 1962. Au total, entre 1960 et 1966, la France mettra en oeuvre 17 tirs dont celui dit du "Béryl", le 1er mai 1962 qui échoua, fissura la montagne et laissa échapper un nuage radioactif.Après son départ, l'armée française n'a procédé à aucune décontamination des sites et s'est contentée d'un enfouissement sommaire des matériels. Aujourd'hui, abandonnés à leur sort, les victimes françaises et algériennes de ces essais, qui pour beaucoup souffrent de lourdes pathologies, réclament reconnaissance et justice.L'Etat algérien, qui s'est peu préoccupé de ce problème jusque-là, voudrait que lui soient communiqués les documents utiles pour "comprendre ce qui s'est passé, connaître les sites contaminés et les circonscrire". Mais l'Etat français continue de faire la sourde oreille. Il a décidé de classer secret-défense les archives relatives à ces essais et refuse de reconnaître une quelconque corrélation entre l'exposition aux radiations et l'apparition des maladies. Reste que la question des victimes des essais ? populations civiles comme personnels militaires et scientifiques ? n'est toujours pas réglée, que ce soit en France ou dans les différents Etats ayant procédé à des essais
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Posté Le : 30/08/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com