Dans un livre intitulé "Halet Thawra: Mihnat Al-Dimouqratia Wa Al-Nadjah Al-Moumkin" (Situation révolutionnaire : épreuve de la démocratie et possibilités de réussite), le journaliste algérien, Athmane Lahiani, raconte et analyse les changements en Tunisie post-révolution de janvier 2011 à partir de son expérience de correspondant dans ce pays voisin.Dans un livre intitulé "Halet Thawra: Mihnat Al-Dimouqratia Wa Al-Nadjah Al-Moumkin" (Situation révolutionnaire : épreuve de la démocratie et possibilités de réussite), le journaliste algérien, Athmane Lahiani, raconte et analyse les changements en Tunisie post-révolution de janvier 2011 à partir de son expérience de correspondant dans ce pays voisin.Publié aux éditions Anep, ce livre de 135 pages en langue arabe sur les bouleversements sociopolitiques survenus en Tunisie, est une compilation de la couverture médiatique réalisée par l'auteur sur les premières révoltes dans la ville de Sidi Bouzid en décembre 2010, puis leur propagation dans tout le pays. Ahtmane Lahiani met en avant le rôle des sit-in de protestations et de soutien aux habitants de Sidi Bouzid, organisés à Tunis par le syndicat UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), dans l'accélération des évènements qui ont conduit à la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.Pour lui, la manière pacifique avec laquelle les protestations se sont exprimées à travers tout le territoire tunisien découle de l'efficacité des organisations de la société civile et au niveau d'instruction des Tunisiens, qui ne seraient donc pas "tombés dans le piège de la violence" et des "provocations" du régime déchu. Ce rôle important de la société civile tunisienne est également, selon la lecture que l'auteur en fait, à l'origine de la transformation des révoltes populaires spontanées en "situation révolutionnaire organisée", notamment par l'encadrement des protestataires.Cette attitude organisée et cette union des différentes forces politiques et vives de la société civile tunisienne s'explique, écrit l'auteur, par la longue expérience de l'UGTT et son fort ancrage social en Tunisie depuis 1978. Le journaliste met également en exergue dans son livre l'attitude des partis politiques tunisiens (les formations de gauche ou le principal parti islamiste) qui ont su, de son point de vue, préserver la "révolution" de toute déviation idéologique, surtout, estime-t-il, en l'absence de leader politique.Toutes ces réalités permettent à l'auteur de conclure son essai par une vision optimiste quant à l'avenir de la Tunisie dans un contexte de cohabitation entre le parti islamiste dit "modéré" Ennahda et l'UGTT, un syndicat qu'il considère comme le garant de la cohésion sociale et un obstacle à toute déviation politique qui viendrait menacer les acquis révolutionnaires.Publié aux éditions Anep, ce livre de 135 pages en langue arabe sur les bouleversements sociopolitiques survenus en Tunisie, est une compilation de la couverture médiatique réalisée par l'auteur sur les premières révoltes dans la ville de Sidi Bouzid en décembre 2010, puis leur propagation dans tout le pays. Ahtmane Lahiani met en avant le rôle des sit-in de protestations et de soutien aux habitants de Sidi Bouzid, organisés à Tunis par le syndicat UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), dans l'accélération des évènements qui ont conduit à la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.Pour lui, la manière pacifique avec laquelle les protestations se sont exprimées à travers tout le territoire tunisien découle de l'efficacité des organisations de la société civile et au niveau d'instruction des Tunisiens, qui ne seraient donc pas "tombés dans le piège de la violence" et des "provocations" du régime déchu. Ce rôle important de la société civile tunisienne est également, selon la lecture que l'auteur en fait, à l'origine de la transformation des révoltes populaires spontanées en "situation révolutionnaire organisée", notamment par l'encadrement des protestataires.Cette attitude organisée et cette union des différentes forces politiques et vives de la société civile tunisienne s'explique, écrit l'auteur, par la longue expérience de l'UGTT et son fort ancrage social en Tunisie depuis 1978. Le journaliste met également en exergue dans son livre l'attitude des partis politiques tunisiens (les formations de gauche ou le principal parti islamiste) qui ont su, de son point de vue, préserver la "révolution" de toute déviation idéologique, surtout, estime-t-il, en l'absence de leader politique.Toutes ces réalités permettent à l'auteur de conclure son essai par une vision optimiste quant à l'avenir de la Tunisie dans un contexte de cohabitation entre le parti islamiste dit "modéré" Ennahda et l'UGTT, un syndicat qu'il considère comme le garant de la cohésion sociale et un obstacle à toute déviation politique qui viendrait menacer les acquis révolutionnaires.
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Posté Le : 01/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com