Algérie


Moitiés «L’homme et la femme sont deux moitiés de la société. Ces deux moitiés pourtant ne sont pas égales. L’une est moitié suprême, l’autre moitié subalterne». Cette géniale horreur mathématique est de Molière. Mais, celui-ci ne l’énonçait pas pour la société arabe. Et pourtant, elle semble coller à la réalité de celle-ci. Pourquoi, malgré la possession de richesses pour certains d’entre eux, les rapports sur le développement humain dans les pays arabes a-t-il été toujours défavorable à ces derniers, relégués au bas du classement mondial? Alors que dans l’histoire, les pays arabes étaient connus pour leurs avancées scientifiques, ayant été, en la matière, les traits d’union entre les Grecs et les Européens, qu’ils avaient été les premiers à autoriser les dissections sur les cadavres humains, ils en sont, aujourd’hui, à se faire reprocher un énorme retard dans la modernité, pour ne pas dire qu’ils ont fait preuve de régression. Ce serait, paraît-il, selon les normes à la base de l’évaluation du développement humain, leur isolement intellectuel qui serait responsable de leur non créativité ou plutôt qui étoufferait celle-ci.L’autre indice catastrophique concerne l’oppression des femmes. Il ne s’agit pas seulement d’évaluer le retard qu’en matière des droits, la femme arabe accuse sur l’homme également arabe, mais cela concerne l’oppression, donc la totale négation de la femme. On se plaît souvent, pour épiloguer sur l’égalité des droits entre les hommes et les femmes, de rappeler lors du 8 mars, que ces dernières ont arraché leurs droits aux maquis, les armes à la main, aux côtés des hommes, mais cela reste des discours de circonstances qui ne connaissent pas de suite positive, politique et juridique sur le terrain. La société n’évolue pas à cause de l’absence des libertés politiques. Quand bien même que certaines chaînes arabes, dont Al-Jazeera, paraissent très libres dans le développement de la pensée critique, et qu’elles participent de beaucoup à façonner l’opinion publique arabe, il n’en demeure pas moins que ces critiques en épargnent les pays propriétaires.




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