Algérie


Mieux vaut tard que jamais La police a commencé à sévir sur les «grands boulevards». Un bien grand mot qui désigne en vérité les deux ou trois rues les plus fréquentées de la ville d’Oran. Il s’agit du stationnement anarchique qui empoisonne la vie des usagers. Ces mêmes usagers qui pestent contre leurs semblables qui leur rétrécissent le passage... Le «sabot» est de retour et franchement c’est tant mieux. Cette sale habitude, acquise depuis peu, de se mettre n’importe où, n’importe comment, commençait à bien faire. Il fut un temps, et les Oranais s’en souviennent encore, où la rue d’Arzew avait un couloir, sur sa droite, strictement réservé aux autobus et aux taxis et rares étaient les voitures qui osaient l’envahir. Ce temps reviendra-t-il un jour? Pas si difficile, si toutefois un peu de bonne volonté était mise à cette entreprise somme toute évidente de civisme. La chose est à portée de main à la condition que la police joue le jeu jusqu’au bout et fasse en sorte que ce code de conduite soit respecté de tous. Il convient de signaler, au cas où, que les quartiers dits résidentiels, sont squattés par des files de semi-remorques... Preuve que le commerce a envahi tous les recoins de la ville sans se soucier de ce que l’on appelle en urbanisme «commodo incommodo», un vocable censé dire: ce qui dérange ou ne dérange pas l’environnement immédiat. Comme il n’y a plus de lois dans ce sens, il semble que les Algériens se soient mis en tête de faire ce qu’ils veulent où ils veulent. Le rôle de la mairie, du moment qu’il y en a encore une, est de veiller au respect de la vie en société dans le cadre d’un code pourtant existant: celui de la commune. Ce retour du «sabot» dans les grandes rues de la ville est-il le présage à un retour de l’observation des lois dûment édictées par la République? Il faut l’espérer. Le pays ne peut continuer sa descente aux enfers de l’anarchie. Un sursaut est salutaire !


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