Refusant de suspendre l’enrichissement de l’uranium

L’Iran menace de faire grimper le baril de pétrole L’Iran a agité, hier, la menace de l’arme du pétrole «si ses intérêts» étaient «attaqués», tout en rejetant toute suspension de son enrichissement d’uranium comme condition à la reprise de négociations sur ce dossier. «Si les intérêts du pays sont attaqués, nous utiliserons toutes nos capacités et le pétrole en est une», a dit le ministre du Pétrole. Les Occidentaux n’ont pas caché que l’Iran serait confronté à des sanctions s’il persistait dans son refus. A ce sujet, le ministre a averti qu’»en cas de sanctions contre le secteur pétrolier de l’Iran (...) le prix du pétrole bondira d’au moins cent dollars» le baril. Le remplacement du quota pétrolier de l’Iran et de sa forte présence dans ce secteur ne serait pas facilement réalisable. Les autorités iraniennes ont soufflé le chaud et le froid ces derniers mois sur leur utilisation éventuelle de l’arme du pétrole dans leur conflit avec la communauté internationale sur leur programme nucléaire. L’Iran est le quatrième producteur mondial de pétrole, et le deuxième au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).