Algérie

Refus du MSP de participer au gouvernement



Refus du MSP de participer au gouvernement
«Nous sommes indépendants, nous leur avons proposé de faire partie du gouvernement, ils ont refusé, ils sont libres dans leur choix, nous n'obligeons personne». Telle était la première réaction, hier à Alger, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal après que le courant de l'opposition, dont le parti MSP, ait refusé l'offre que leur a proposé le Premier ministre de prendre part au prochain gouvernement.Après quelques jours des résultats des élections législatives du 4 mai dernier, le Premier ministre a commencé sa série de consultations avec les partis politiques en vue de former le nouveau gouvernement. Abdelmalek Sellal a rencontré les leaders des partis et leur a fait part de la proposition du Chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika de participer au nouveau gouvernement. Chose que le parti islamiste MSP a décliné après la réunion de son Conseil consultatif, avant-hier au siège de son parti. Interrogé, hier en marge de la sortie de la 46ème promotion «Ahmed Ben Bella» de l'Ecole nationale de l'administration, le Chef du gouvernement a rétorqué : «Chacun est libre dans ses choix ».Le Président du parti MSP, Abderrezak Mokri qui s'est engagé à quitter son parti si le Conseil de consultatif «accepait la proposition du président de la République», avait déclaré sur sa page facebook que le Premier ministre lui a assuré «en personne que le président de la République veut nommer des ministres du courant islamiste dans le prochain gouvernement». Au sujet de l'identité des ministres qui feront part du nouveau gouvernement, qui reste, jusque là une partie mystérieuse, le Premier ministre, qui mène ses consultations après qu'il a été désigné par le président de la République pour la constitution du nouveau gouvernement a souligné : «Attendons l'installation de la nouvelle Assemblée nationale et nous en parlerons après».A ce sujet, il faut rappeler que la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), issue des élections législatives sera installée le 23 mai prochain, ce qui veut dire après demain. Pour rappel, le Conseil constitutionnel a fait part, jeudi dernier, des résultats définitifs des élections législatives. En dépit de la perte de trois sièges à la future Assemblée populaire nationale (APN), le Front de libération nationale (FLN) conserve toujours sa pôle position avec 161 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND), avec 100 sièges, et l'Alliance MSP qui compte désormais 34 sièges après avoir obtenu un siège supplémentaire.Le parti FLN, qui avait obtenu 164 sièges, passe ainsi à 161 sièges, tandis que trois formations politiques en l'occurrence l'Alliance HMS, Tadjamoua Amel El Djazair et le Front national algérien (FNA) gagnent chacun un siège. Tadjamoua Amel El Djazair, qui détenait 19 sièges, passe à 20 et le FNA récupère le siège qu'il avait perdu lors de l'annonce des résultats provisoires par le Conseil. Concernant les résultats des autres partis politiques et listes indépendantes, le Conseil constitutionnel a confirmé les résultats provisoires proclamés le 8 mai dernier.L'Alliance Nahda-Adala-Bina conserve ses 15 sièges, le front El Moustakbal (FM) et le Front des forces socialistes (FFS) leurs 14 sièges chacun, le Mouvement populaire algérien (MPA, 13 sièges), le Parti des Travailleurs (PT, 11 sièges) et le Rassemblement pour le Culture et la démocratie (RCD, 9 sièges) et l'Alliance nationale républicaine (ANR) garde ses 6 sièges.Le Conseil constitutionnel annonce avoir reçu 295 recours dont 20 acceptés et 275 autres rejetés. Il déclare en conséquence la rectification et l'annulation des résultats enregistrés dans certains bureaux de vote dans les circonscriptions électorales d'Illizi, de M'Sila, de Sétif et d'Oran, estimant que « ces annulations et rectifications des résultats de vote ont eu une incidence sur les résultats chiffrés mais n'ont pas eu toutefois d'incidence sur les répartitions des sièges ».Par contre, la rectification et l'annulation des résultats enregistrés dans certains bureaux de vote des circonscriptions électorales de Blida et de Médéa « ont eu une incidence sur la répartition des sièges dans les circonscriptions électorales concernées », ajoute la même source.


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