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REFUS DE CREATION DE SYNDICAT AU SEIN DES BANQUES PRIVEES Sidi-Saà 'd interpellé


Le collectif des employés de la Société Générale Algérie (SGA), organisé au sein d'une structure syndicale, a lancé un appel au premier responsable de la Centrale syndicale UGTA pour peser «de tout son poids pour mettre fin à la situation d'intimidation que subissent les représentants des travailleurs». Cette sollicitation, par le biais de la Fédération nationale des travailleurs des banques et assurances de l'UGTA, a pour principal objectif «l'institution d'une commission de préparation de la conférence constitutive pour la création d'un syndicat national d'entreprise et permettre ainsi à chaque employé de cette banque privée de droit algérien d'exercer son droit le plus absolu qui est celui du droit syndical». Pour les signataires du document, «il est regrettable que la direction générale de cette banque, informée et sollicitée régulièrement par la commission, pour designer un espace pour l'affichage syndical afin de préparer les à©lections de la section syndicale, ait fait sourde oreille. Pis, elle a ordonné l'arrachage des affichages pour les à©lections, ce qui démontre l'obstruction manifeste à l'exercice du droit syndical». La même source ajoute que «cette hostilité sans aucune retenue ni respect au droit syndical vise à empêcher la création du syndicat dans la banque pour continuer à humilier les employés, et ce, en parfaite violation des dispositions à©dictées par la loi de la République algérienne et des conventions ratifiées, à savoir la convention (n° 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948, la convention (n°98) sur le droit d'organisation et de négociation collective, 1949, ainsi que la convention (n°135) concernant les représentants des travailleurs, 1971». On indique, par ailleurs, que le même document a à©té transmis au ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale «garant de l'application des lois sociales». A Tayeb Louh, il a à©té à©galement demandé «d'intervenir et de mettre fin au diktat de l'employeur».
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