«Refrein»

Les pays voisins travaillent comme des forçats. Les Etatsfrères et les nations soeurs grâce à leur génie et leur sérieux carburent. Nouson hydrocarbure. Un spécialiste rencontré près d'un dos d'âne m'a dit que de1991 à 2005, 36 milliards de dollars on été utilisés pour l'assainissement desentreprises publiques, sans résultats. Inutile de rappeler qu'on tente de lesliquider et que l'on ne trouve pas acquéreurs. Bon ça c'est de la politique et nousdans ce petit coin khatina politique.Bladna n'a pas arrêté de pondre texte sur texte. Réformesur réforme. On tente de résoudre les problèmes par le « juridique », alors quela réalité du terrain leur dit que c'est du tabtib felma. Des salaires sontversés à des mkhakh ou autres sans contreparties productives. Tout estsclérosé. La mauvaise gestion tgoul ya mma ya bouya. Le gaspillage n'en parlonspas.. Bref sortons de cette khalota car khatina politique. La politiqueactuelle c'est la science des Ena. Ne pas lire de droite à gauche. Nous à peinesi on maîtrise le alif-ba-tata de la gestion de notre gouffa qui n'arrête pasde nous faire voir des misères depuis qu'on a appris ce que marche, sit-in etgrève voulaient dire. Ils veulent nous réduire à un tube digestif.Tekhdem comme un âne, tergoude épuisé, et tu te la fermessinon on ferme l'entreprise. Tu veux aller chez le privé ? Ils l'ont tué luiqui voulait investir pour créer de l'emploi. Le pauvre riche privé préfère doncched mèd ya hmed. Il importe-quoi. Le vend sans trop de tracas. Ni la Cnas, niteksar erras. Mais il reste quand même un espoir à l'horizon. Tous les hôpitauxsont autorisés à faire les greffes de reins. Voilà un créneau pour l'Algérien(qui s'écrit avec un rien à la fin), vendre un rein. A quoi bon vivre avec deuxreins si on n'a rien à se mettre dans l'estomac ? Alors quand le refrein dunationalisme est chanté par des pareins...