Algérie

Réforme du service public



Réforme du service public
La mise à niveau du service public constitue, ces jours- ci, l'essentiel des préoccupations des responsables de la wilaya de Tipasa, où la modernisation des prestations et l'amélioration de l'accueil des citoyens sont une réalité palpable.La généralisation de la délivrance du permis de conduire et de la carte grise, au niveau de 7 daïras sur les 10, où ces documents sont désormais remis le jour même du dépôt des demandes, fait partie des faits saillants de la reforme du service public dans cette wilaya.L'entame de l'opération a eu lieu, en septembre dernier, dans la daïra de Damous, (110 km à l'extrême ouest de Tipasa), où les citoyens se sont vu délivrer, pour la première fois, leurs cartes grises et permis de conduire, sur place, au lieu du déplacement habituel vers la Direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG)de la wilaya.Le succès de l'opération amena à sa généralisation à d'autres daïras de la wilaya, où les citoyens sont unanimes à estimer que cette décision est "un grand pas sur le chemin de la reforme du service public"."Nous sommes désormais soulagés des déplacements pénibles vers les services de la wilaya, dont les salles exigües ne sont même pas faites pour contenir le nombre considérable de demandeurs de ces documents", ont indiqué, satisfaits, de nombreux citoyens à l'APS.Selon les services de la wilaya, l'opération sera bientôt généralisée au profit des daïras de Fouka, Kolea, et Hameur El Ain, soit dès le parachèvement de l'aménagement des sièges, ainsi que des procédures techniques liées à la formation et mise à niveau de leurs personnels.Le critère de son éloignement du chef lieu de wilaya, fut le principal élément pris en compte dans le lancement de cette opération dans la diara de Damous, a expliqué le wali, M.Mustapha Layadhi à l'APS.Des moyens matériels adaptés pour la modernisation du service publicAfin de donner forme aux mesures décidées au titre de la reforme des prestations de l'administration, il était nécessaire de renforcer certains sièges de communes en moyens matériels et humains nécessaires, comme ce fut le cas pour la commune de Ain Tagourait, qui a vu l'ouverture d'un bureau d'accueil et d'orientation des citoyens.Quant aux mairies de Tipasa, Hadjout et Bou Ismail, leurs services d'état civil ont été renforcés avec des salles d'attente dotées de tableaux électroniques et d'un distributeur de billets, qui ont grandement contribué à faciliter la tâche aux citoyens, tout en réduisant la pression sur les préposés aux guichets.Toutes ces mesures ont fait que depuis mai 2013, les services d'état civil de Tipasa ont totalement numérisé la délivrance de 4 documents administratifs, en plus de l'acte de naissance N012.Il est signalé, en outre, l'affectation d'une enveloppe de 257 millions de Da pour la réalisation de 56 opérations, portant sur l'ouverture d'annexes communales et la dotation des sièges des mairies en salles d'attente adaptées, au niveau de 26 communes de la wilaya.Au titre de son Programme communal de développement (PCD), de l'année 2013, la wilaya a équipé et réaménagé 24 annexes communales, sur les 59 réalisées dans le cadre du rapprochement de l'administration du citoyen.Une réflexion est, par ailleurs, en cours, pour de la réalisation de nouveaux sièges pour les communes de Sidi Ghiles, Daouda, Fouka, Bouharoune et Larhat, ainsi qu'au profit des daïras de Kolea, Cherchell, Bou Ismail et Gouraya.Numérisation de l'état civil et création de sites Web au niveau des communesL'opération de numérisation de l'état civil de la wilaya de Tipasa (plus de 600.000 habitants) tire à sa fin. Quelque 850.581 actes de naissances ont été passés au scanner sur un total de 851.601, est-il signalé.Eu égard à l'importance que revêtent les nouvelles technologies de l'information dans le développement des prestations publiques, la wilaya a entrepris, depuis octobre dernier, de raccorder 47 antennes communales au réseau de la fibre optique, projet doté d'une enveloppe de 59 millions de Da et confié à Algérie Télécoms. Dans ce contexte, les communes se livrent actuellement à une véritable compétition pour se doter d'un site Web.La commune de Bou Ismail fut la première à se donner un site électronique pour raffermir ses relations avec ses administrés, suivie en cela par les communes de Koléa, Hadjout et Hadjrat Nous, dans l'attente que l'opération fasse tache d'huile pour s'étendre à d'autres communes.S'exprimant sur l'importance de ce moyen de communication, le chef de la daïra de Hadjout, Aissa Boulahya, qui a ouvert un portail Web , assure que cela lui "permet de communiquer spontanément avec les citoyens, et accepte toutes les critiques, pour se mettre au diapason de l'époque".




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