Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a annoncé samedi 28 novembre 2015 que 2016 sera l'année du chantier du code du travail. Rappelant qu'il est «suffisamment important» pour revoir certains articles de ce code du travail qui date des années 1990 et qui ne «s'accommode» donc plus de l'actualité. «Nous n'avons plus une économie sociale. L'économie de marché nous oblige à nous adapter avec ses exigences», a-t-il précisé, en assurant que «le droit du travailleur ne changera jamais même dans le nouveau code, qui sera soumis aux deux chambres du Parlement ainsi qu'au Conseil des ministres, en 2016».Par ailleurs, «les départs en retraite dans certains postes administratifs classiques ne seront plus remplacés dans le cadre de la relève, notamment dans le poste d'agent d'administration», a ajouté le ministre.Il a indiqué, dans ce cadre, qu'une réflexion est en cours pour réformer le système de retraite. «Il va y avoir une ouverture de ce dossier avec les partenaires sociaux pour établir les recommandations qui s'imposeront par la suite», a-t-il déclaré, en ajoutant que les discussions avec les partenaires sociaux seront entamées en 2016.Pour ce qui est de l'arrêt des recrutements dans la Fonction publique, le ministre a déclaré qu'il existe actuellement près de deux millions et demi de fonctionnaires : selon lui, «ce taux est largement au-dessus des normes de travail au niveau international. Ils font des prestations qui sont en deçàde leur nombre. Un million pourrait suffire largement dans la Fonction publique. Donc il faut lutter contre cette mesure et avoir le courage de le faire et de le dire». A court et moyen termes, il y aura donc moins d'assurés sociaux dans la Fonction publique et plus de retraités fonctionnaires.Intégrer 2 millions d'agriculteurs dans le système de sécurité socialeLe ministre en charge de la Sécurité sociale a aussi indiqué par la même occasion que deux millions d'agriculteurs seront intégrés dans le système de sécurité sociale en les faisant affilier à la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (casnos), sans donner plus de précisions sur la stratégie pour y parvenir, surtout quand on sait les réticences des travailleurs de la terre vis-à-vis de l'obligation législative à se déclarer à la Sécurité sociale.
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Posté Le : 01/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LSR
Source : www.lesoirdalgerie.com