Algérie

Réforme de l'institution de défense



Professionnaliser l'armée en vue d'un engagement militaire dans une guerre classique qui n'aura peut-être jamais lieu et populariser la parade opérée contre un terrorisme dans une guerre dite asymétrique ' Autour de la professionnalisation, il y a la question de la conscription.
Faudrait-il en réduire la durée ' Faudrait-il la supprimer complètement ' Il est bien évident que la professionnalisation n'est pas à approcher uniquement sous l'angle de la modernisation et de l'efficacité. Ce concept est pratiquement incompatible avec la notion d'appelé, à moins que l'on fasse recours à une spécificité particulière. Depuis que la décision est prise d'intégrer ou de rattacher le corps de la garde communale à l'armée, en termes d'effectifs, cette dernière peut compenser la suppression de la conscription. Sa disponibilité permanente peut l'intégrer dans la professionnalisation, contrairement aux appelés. Les man'uvres militaires combinées, l'organisation et le calcul des formats, les décisions qui prévalent à l'acquisition des équipements ne sont nullement conçues pour satisfaire des ambitions d'expansion territoriale qui ne sauraient exister, conformément aux principes invariables qui fondent la politique extérieure et la politique de défense. L'Algérie n'a donc pas besoin d'une armée de masse, mais d'une armée de professionnels. Durant toute l'époque où l'armée n'était pas une institution comme les autres, parler d'elle était tabou. Depuis la légalisation du pluralisme politique, l'armée par elle-même s'était mise au devant de l'actualité ; de l'actualité politique, cela s'entend. Les uns approuvaient son intervention, d'autres la désavouaient. Qui pouvait la désavouer sans cette incursion dans le champ politique pluraliste ' Qui pouvait oser parler de la Sécurité militaire du temps du parti unique ' Et, surtout, qui pouvait oser exiger la réduction et - plus même - la suppression du service national '


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