Algérie

Réforme bancaire et financière Le satisfecit de Medelci



C'est un constat positif que le ministre des Finances a dressé de sonsecteur, hier, lors de son intervention devant les participants au 3ème foruminternational de la finance organisé à l'hôtel El Aurrassi.Mourad Medelci dira que «le processus de réforme engagé dans le secteursera d'un apport bénéfique pour nos entreprises et ce dans le cadre d'unestratégie sectorielle». «Le processus de la réforme bancaire se poursuittoujours dans le but d'instaurer un environnement de concurrence, transparentet sécurisé.» En guise d'argument, le premier argentier du pays évoquera le casdu Crédit Populaire d'Algérie, en indiquant que «son processus de privatisations'achèvera avant la fin de l'année en cours». Cette rencontre à laquelle ont pris part des experts et responsables debanque algériens et étrangers a été marquée dans sa matinée par l'interventiondu ministre des Finances. Mourad Medelci avance des chiffres qui appuient sespropos en mettant en évidence les évolutions enregistrées dans le secteur et ce«grâce à cette réforme dont l'activité bancaire a connue en 2006 avec uneamélioration progressive de l'intermédiation bancaire, caractérisée par unecroissance des ressources de 17% et une nette augmentation du niveau definancement de l'économie avec plus 9% dont une grande part était destinée pourle secteur privé». Le ministre note par ailleurs «une avancée institutionnelleavec l'entrée en activité du dépositaire central des titres». «Leraffermissement des assises du secteur bancaire par la réduction des créancesimproductives, le renforcement de la concurrence bancaire, avec un processus dela vente du CPA, le renforcement du management des entreprises financières etla modernisation du système de paiement constituent autant de signes quiplaident pour un secteur en pleine mutation». Au niveau du marché financier, lepremier responsable du secteur a mis en relief la mise en conformité de laCOSOB avec les dispositions de la nouvelle loi sur la bourse, le renforcementdes capacités financières des principaux acteurs du marché, la mise en placed'un programme d'action pour moderniser l'infrastructure de la bourse etassurer une profondeur du marché. De son côté, le président de la chambre de commerce et d'industriealgéro-suisse a plaidé la coopération entre les deux pays, particulièrementdans les domaines des finances, du tourisme et d'échanges commerciaux. «Il nefaut pas vous étonner que les banques suisses ne s'installent pas en Algérie.Ce n'est pas leur métier, mais ça ne veut pas dire qu'elles ne font rien»,a-t-il expliqué, tout en appelant à renforcer cette coopération, «avec lacréation d'une zone de libre-échange entre les deux pays».


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