Les interventions répétitives des opérateurs de réseaux (eau, gaz, téléphone et électricité) sur la chaussée continuent de donner l'image d'une ville mutilée et mal soignée, qui n'arrive toujours pas à régler définitivement ses problèmes de voirie. Une situation qui risque de perdurer tant que le nouveau cahier des charges proposé par le ministère des Travaux publics en vue de réglementer ces interventions n'est pas encore finalisé. L'intervention, vendredi dernier, d'un opérateur de réseau au niveau du boulevard Hamou Boutlélis, une artère dont la chaussée venait tout juste d'être remise à neuf, illustre parfaitement cet état de fait, qualifié de « désolant » par les citoyens et surtout les automobilistes. « Pourquoi attendent-ils qu'un nouveau bitume soit déposé pour lancer des travaux sur le réseau ? », s'indignent-ils. Il est vrai que les services de la voirie de la commune d'Oran sont liés avec les concessionnaires de réseau par des conventions qui confèrent à ces derniers la responsabilité de remettre la chaussée à son état initial. Seulement, dans la réalité, les choses se passent autrement. Un trou béant restera des jours, voire des semaines, jusqu'à ce que la commune prenne elle-même en charge les travaux de réfection de la partie endommagée de la chaussée. Cette semaine, vingt-cinq dossiers d'autorisation de voirie ont été traités par la commission de la circulation et de transport de l'APC d'Oran, dont 90% ont reçu l'aval, nous a confié hier le président de cette commission et vice-président de l'APC d'Oran, M. Berkani. Les dossiers rejetés l'ont été soit pour défaut d'autorisation de la part des services techniques habilités au niveau des secteurs urbains, soit parce qu'ils concernent des artères qui viennent tout juste d'être revêtues. L'APC d'Oran est en train de mener un programme de revêtement de la chaussée au niveau de 21 artères, pour lequel elle a consacré 14 milliards de centimes, a indiqué pour sa part le directeur de la division de la voirie et de la circulation (DVC) de la commune d'Oran, M. Mestour. Sur ces 21 artères, 11 sont déjà achevées, le reste est en cours d'achèvement ou en voie d'être lancé.
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Posté Le : 16/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : H Barti
Source : www.lequotidien-oran.com