Refaire à l'USMA le coup de... 1983

L'entraîneur Slimani dans l'embarras
Dans les milieux des Hamraoua, l'on se remémore subitement le fameux match entre les deux équipes joué en 1983 au stade de Bologhine qui abritera l'empoignade de demain.
Le MC Oran, qui prépare activement son match décisif dans la course au maintien en Ligue 1 face au leader USM Alger, veut s'inspirer du scénario de 1983 pour revenir mardi de la capitale avec un résultat probant. En effet, dans les milieux des Hamraoua, l'on se remémore subitement le fameux match entre les deux équipes joué en 1983 au stade de Bologhine qui abritera l'empoignade de demain. Et si pour cette rencontre comptant pour la 29e et avant-dernière journée les objectifs des deux antagonistes sont diamétralement opposés, leur face-à-face d'il y a 36 ans était considéré comme une finale pour le maintien en première division. A l'époque, ce sont les Oranais qui avaient réussi un véritable exploit en l'emportant sur la plus petite des marges (1-0), un but signé par l'ancien arrière gauche Baroudi sur penalty ayant permis à son équipe de conserver sa place en Division 1, envoyant en même temps les Algérois au purgatoire. Cette fois-ci, le pari est le même pour le MCO, contrairement aux Usmistes qui, eux, auront besoin d'une victoire pour sceller le sort du titre de champion, et ce, quels que soient les résultats de la dernière journée. Evidemment, du côté des gars d'El Bahia, l'on souhaite reproduire le même scénario, une condition sine qua non pour s'accrocher à la bataille du maintien, surtout qu'ils auront l'avantage de jouer le dernier match du championnat chez eux face au NA Hussein-Dey, déjà en vacances. Et pour justement booster davantage ses joueurs afin d'aller chercher au moins un nul à Alger, le président du MCO, Ahmed Belhadj, duquel les supporters exigent de sauver l'équipe de la relégation et partir par la suite, jouer la carte de la motivation financière. Une prime alléchante, en plus du versement de deux salaires, sont promis aux protégés de l'entraîneur Nadir Leknaoui.