«Réduire les pertes de grains, c'est notre objectif»

Le ministre de l'Industrie, de la Petite et moyenne entreprise, et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani, a donné le coup d'envoi de fabrication des moissonneuses-batteuses de nouvelle génération, au niveau du complexe de Sidi Bel-Abbès par la société (CMA), et la joint-venture créée en 2010 avec la firme finlandaise Sampo.
lors d'une conférence de presse tenue, hier au siège de ministère. Le ministre, a souligné que cette nouvelle machine, procédera au doublement de la capacité de production pour passer de 500 à 1 000 moissonneuses-batteuses au profit du secteur de l'agriculture à partir de l'année 2013 avec possibilité d'exportation dans le moyen terme. A cet égard, le gouvernement a lancé un programme de renouvellement de la totalité du parc moissonneuse-batteuse dont l'âge dépasse les 20 ans pour réduire les pertes de grains lors des campagnes moisson-battage évaluées à 25% en moyenne par machine, soit près de 15 millions de tonnes par campagne, ce qui permet le doublement de la production nationale. Il y a à noter, que plus 700 demandes de renouvellement de machine ont été enregistrées en 2012. Le ministre a fait savoir que l'Industrie algérienne a besoin de l'expérience étrangère pour transmettre le savoir-faire aux jeunes algériens, car c'est à partir de la mécanique que la filière agricole se développe. Le premier responsable du secteur a assuré que la part des bénéfices du côté algérien (CMA algérie), ne dépasse pas pour le moment les 36%, mais cette donne ne durera pas plus d'une année, puisqu'on 2014 le taux atteindra les 63%, «un niveau considérable», selon Rahmani. Via cette valorisation dans la production des moissoneuses-bateuses, l'Algérie aura fait un grand pas vers la réalisation, entre autres, d'un équilibre alimentaire avec un taux d'importation amoindri.