Réduction de sanction pour Asselah

La commission d'appel de la Fédération algérienne de football (FAF), dirigée par Ahmed Bendaoud et quelques juristes, a réduit de six à quatre matchs de suspension la peine infligée au gardien de la JS Kabylie, Malik Asselah, en première instance par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) que préside Hamid Haddadj.La JSK et Malik Asselah ont usé du droit que leur confère la réglementation pour introduire un appel afin d'atténuer la sanction (six matchs), dont a écopé le joueur cité. Ce dernier et ses dirigeants ont été reçus en audience le 10 mars dernier par les membres de la commission d'appel qui ont pris connaissance des arguments présentés par la délégation. A l'issue de cette rencontre, la commission d'appel a prononcé son verdict. Quatre matchs de suspension au lieu de six.La commission a motivé sa décision par les attendus suivants : « Après visionnage des images de la télévision, considérant que Malik Asselah a fait l'objet de provocations de la part de la galerie adverse (JSM Béjaïa), absence d'antécédent, et après la présentation d'excuses et de regrets de la part de l'intéressé pour les faits qui lui sont reprochés, la commission décide de réduire sa sanction de six à quatre matchs.» Et l'affaire est pliée ! Cette décision appelle quelques remarques. D'abord, elle offense le sacro- saint principe du «rapport de l'arbitre est opposable à tous».Ensuite, elle jette le doute sur les appréciations de l'arbitre et enfin elle discrédite la commission de discipline à travers la réduction de la sanction, ce qui laisse supposer que cette dernière n'a pas apprécié à leur juste valeur les faits et arguments présentés par toutes les parties en première instance.A priori, la commission d'appel a tenu compte de la bonne foi du joueur. Malik Asselah a de la chance parce qu'habituellement, cet argument ne trouve jamais grâce aux yeux de ceux qui prononcent les sentences (à la tête du client et à l'envergure de son club '). A moins que?