Redresser la situation

On tourne la page du Mali et on ouvre celle de la CAN-2013 même si l'une ne va pas sans l'autre d'autant que la défaite d'Ouagadougou n'est pas encore digérée. Mais on fait avec car la terre continue toujours de tourner.
La question qui se pose néanmoins est la suivante : sommes-nous capables de redresser la situation dans les matchs qui restent à jouer que ce soit pour le compte du Mondial ou pour celui de la CAN ' Si l'écueil de la Gambie est franchissable, le reste des rencontres ne s'annonce pas de tout repos pour notre équipe nationale, appelée à en faire le plein si elle veut être présente dans ces deux manifestations footballistiques. La défaite du Mali a, quoiqu'on en dise, installé le doute dans le camp algérien au sein duquel régnait pourtant un optimisme faisant croire à une qualification directe au Mondial-2014. La défaite d'Ouagadougou a pratiquement réduit à néant cet optimisme même si la qualification reste jouable. Sincèrement, toutes les ambitions sont revues à la baisse et cette qualification n'est pas aussi facile que le pensent ceux qui, sans prendre en compte la dure réalité du terrain, ont déjà «propulsé» l'équipe nationale du côté des Favelas de Rio. Tout de même, pour y aller, ce n'est pas en se faisant battre par le Mali et de surcroît sur un terrain neutre. Ce n'est pas encore fini, mais si on veut vraiment que les Verts restent en course, il faut d'abord remettre les pieds sur terre, bien étudier la chose sous tous ses angles et surtout ne plus perdre bêtement des points comme c'est le cas au Burkina-Faso. Sans cela, on risque de se casser la gueule, y compris avec des équipes africaines plus faibles que le Mali. A Commencer par le match de demain qu'il faudrait à tout prix remporter pour au moins faire oublier la mésaventure du Mali. La Gambie a toujours posé des problèmes aux Algériens même si ceux-ci l'ont battue chez-elle au match aller. Dur sera l'avenir.