Les analystes sont partagés quant aux résultats réalisés par les partis islamistes lors des élections législatives anticipées du 12 juin dernier.Les analystes sont partagés quant aux résultats réalisés par les partis islamistes lors des élections législatives anticipées du 12 juin dernier.
Leur constat est en effet mitigé tant tantôt ils affirment qu'ils ont laissés des plumes lors du scrutin, tantôt ils disent le contraire et, quelquefois, parlent de stabilité dans le score réalisé comparativement aux précédentes élections législatives. Les partis de la mouvance islamiste, rappelons-le, ont raflé pas moins de 106 sièges à la future Assemblée populaire nationale (APN). En effet, arrivé en tête de ces partis le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a obtenu 64 sièges, le mouvement El Bina 40 sièges alors que le Front pour le développement et la justice (FJD) a juste décroché 2 sièges. Ainsi, si les observateurs semblent partagés sur le constat relatif aux résultats de la mouvance islamiste, il en est autrement s'agissant des nouvelles données consacrées par le vote du 12 juin. Ils affirment ainsi, sans ambages aucun, qu'il y a une nouvelle redistribution des cartes au sein de cette mouvance politique. L'observation n'est pas du tout dénuée de sens puisque des partis islamistes, en réalisant de très faibles scores, reculent non seulement dans la hiérarchie, mais risquent tout simplement de disparaître du paysage politique national. Le FJD que préside Abdallah Djaballah, le mouvement El Islah que dirige Filali Ghouni et le mouvement Enahda que pilote Yazid Benaïcha se trouvent en effet, avec les résultats réalisés, dans une très mauvaise posture. LeFJD, qui visait l'obtention de quelques sièges lui permettant au moins de disposer d'un groupe parlementaire a subi une défaite autant cuisante qu'historique.
Il n'a obtenu que 2 sièges, soit le plus faible score jamais réalisé depuis l'avènement du pluralisme politique par un parti dirigé par Abdallah Djaballah. Pour la petite histoire avec Enahda en 1997 qu'El Islah en 2002, qu'il présidait avant qu'il ne soit éjecté par des putschs de palais, Djaballah a toujours eu un groupe parlementaire. Ce n'est que bien plus tard, notamment depuis la création du FJD en 2011, qu'il a commencé une certaine descente aux enfers. Si les alliances contractées lors des législatives de 2012 et de 2017 ont quelque peu masqué ce déclin, il en a été autrement cette fois-ci où, avec juste 2 sièges à l'APN, Djaballah ne pourra faire que de la figuration politique à l'Assemblée pour ne pas dire qu'il n'a désormais plus aucun poids sur la scène nationale. Et davantage, par conséquent, au sein de la mouvance islamiste alors qu'il a toujours ambitionné d'être le leader et le chef de file. Les mouvements En hda et El Islah n'ont rien obtenu lors du scrutin. Un résultat catastrophique qui indique clairement qu'ils n'ont aucun ancrage populaire et qui est certainement le prélude à leur effacement total de l'échiquier politique. Un destin qui contraste particulièrement avec celui du MSP ou du mouvement d'El Bina qui s'affirment, désormais, comme les seules locomotives de la mouvance islamiste.
Le MSP a réussi, en obtenant 64 sièges, à préserver son leadership. Un leadership qu'il exerce pratiquement depuis l'ouverture démocratique et les premières élections législatives pluralistes de 1997. Il est toujours arrivé en tête des partis islamistes. Malgré les différentes crises internes et les dissensions, le MSP a su garder l'essentiel de sa base militante. Une base qui ne lui est pas restée fidèle à 100 % puisqu'une partie d'entre elle a rejoint le mouvement El Bina né justement d'une scission au sein du MSP. Le mouvement El Bina a décroché 40 sièges à l'APN. Avec le MSP, El Bina peut se targuer désormais de parler au nom de la mouvance is amiste.
Leur constat est en effet mitigé tant tantôt ils affirment qu'ils ont laissés des plumes lors du scrutin, tantôt ils disent le contraire et, quelquefois, parlent de stabilité dans le score réalisé comparativement aux précédentes élections législatives. Les partis de la mouvance islamiste, rappelons-le, ont raflé pas moins de 106 sièges à la future Assemblée populaire nationale (APN). En effet, arrivé en tête de ces partis le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a obtenu 64 sièges, le mouvement El Bina 40 sièges alors que le Front pour le développement et la justice (FJD) a juste décroché 2 sièges. Ainsi, si les observateurs semblent partagés sur le constat relatif aux résultats de la mouvance islamiste, il en est autrement s'agissant des nouvelles données consacrées par le vote du 12 juin. Ils affirment ainsi, sans ambages aucun, qu'il y a une nouvelle redistribution des cartes au sein de cette mouvance politique. L'observation n'est pas du tout dénuée de sens puisque des partis islamistes, en réalisant de très faibles scores, reculent non seulement dans la hiérarchie, mais risquent tout simplement de disparaître du paysage politique national. Le FJD que préside Abdallah Djaballah, le mouvement El Islah que dirige Filali Ghouni et le mouvement Enahda que pilote Yazid Benaïcha se trouvent en effet, avec les résultats réalisés, dans une très mauvaise posture. LeFJD, qui visait l'obtention de quelques sièges lui permettant au moins de disposer d'un groupe parlementaire a subi une défaite autant cuisante qu'historique.
Il n'a obtenu que 2 sièges, soit le plus faible score jamais réalisé depuis l'avènement du pluralisme politique par un parti dirigé par Abdallah Djaballah. Pour la petite histoire avec Enahda en 1997 qu'El Islah en 2002, qu'il présidait avant qu'il ne soit éjecté par des putschs de palais, Djaballah a toujours eu un groupe parlementaire. Ce n'est que bien plus tard, notamment depuis la création du FJD en 2011, qu'il a commencé une certaine descente aux enfers. Si les alliances contractées lors des législatives de 2012 et de 2017 ont quelque peu masqué ce déclin, il en a été autrement cette fois-ci où, avec juste 2 sièges à l'APN, Djaballah ne pourra faire que de la figuration politique à l'Assemblée pour ne pas dire qu'il n'a désormais plus aucun poids sur la scène nationale. Et davantage, par conséquent, au sein de la mouvance islamiste alors qu'il a toujours ambitionné d'être le leader et le chef de file. Les mouvements En hda et El Islah n'ont rien obtenu lors du scrutin. Un résultat catastrophique qui indique clairement qu'ils n'ont aucun ancrage populaire et qui est certainement le prélude à leur effacement total de l'échiquier politique. Un destin qui contraste particulièrement avec celui du MSP ou du mouvement d'El Bina qui s'affirment, désormais, comme les seules locomotives de la mouvance islamiste.
Le MSP a réussi, en obtenant 64 sièges, à préserver son leadership. Un leadership qu'il exerce pratiquement depuis l'ouverture démocratique et les premières élections législatives pluralistes de 1997. Il est toujours arrivé en tête des partis islamistes. Malgré les différentes crises internes et les dissensions, le MSP a su garder l'essentiel de sa base militante. Une base qui ne lui est pas restée fidèle à 100 % puisqu'une partie d'entre elle a rejoint le mouvement El Bina né justement d'une scission au sein du MSP. Le mouvement El Bina a décroché 40 sièges à l'APN. Avec le MSP, El Bina peut se targuer désormais de parler au nom de la mouvance is amiste.
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Posté Le : 24/06/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com