Photo : Lylia M. Ecarté des secteurs à développer dans le cadre de la stratégie industrielle, le secteur de l'industrie manufacturière bénéficiera d'un plan de relance. 71 filiales seront, sous peu, examinées par le Conseil de participation des entreprises (CPE) en vue de dégager un programme d'assainissement et de restructuration. Il s'agit, selon Ould Mohamedi, directeur de l'industrie auprès du ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, de prendre en charge non pas les filiales au cas par cas mais d'examiner la situation générale du secteur de l'industrie manufacturière. L'objectif étant, a-t-il dit, de redynamiser ce secteur et de le réorganiser d'autant que, à défaut d'investissement, il a frôlé l'agonie et a été marqué par la déstructuration d'une bonne partie de sa machine productive. Il convient de souligner que ce secteur a survécu grâce à la demande des corps administratifs et aux multiples plans d'assainissements appliqués dans le passé. Cela étant, si le gouvernement a pris la décision de lui impulser une nouvelle dynamique, la Tédération nationale du textile et cuir (FNTC), affilée à l'UGTA, estime nécessaire d'impliquer le syndicat dans ce processus. Amar Takdjout, président de la FNTC, a jugé «injuste que les premiers acteurs du secteur ne soient pas associés à cette démarche», a-t-il dit avant d'ajouter que «nous sommes dans le doute. Nous ne savons pas encore comment cette restructuration va se dérouler et quelles sont les entreprises concernées». Pour lui, le plus important c'est de reconquérir le marché domestique et de garantir les postes d'emploi. «Nous avons des capacités à mettre en œuvre et à développer», estime-t-il en précisant qu'il faut pour cela rattraper nos insuffisances par la formation et la redynamisation de la machine productive et commerciale. Selon les déclarations du responsable du ministère sur les ondes de la chaîne III, les pouvoirs publics prévoient, dans le cadre de ce plan de redressement, de focaliser ces investissements dans l'introduction de la technologie dans la production et dans la formation. «Ce qui manque dans le secteur c'est aussi l'innovation», a précisé M. Ould Mohamedi ajoutant que le département ministériel est en train d'étudier la faisabilité de mise en place de services d'appui dédié au développement des filières du secteur. Dans cette perspective, il a été décidé de transformer le centre national du textile et du cuir en un centre de formation des techniques industrielles. «Dans le cadre de la réorganisation de ce secteur, les usines qui n'ont pas d'activité, vont àªtre certainement fermées», a annoncé le responsable du ministère avant préciser que dans le plan d'action, il est inscrit le développement du cadre du partenariat avec des étrangers.
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Posté Le : 30/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Wassila Ould Hamouda.
Source : www.horizons.com