Reddition du terroriste Bahri Djillali

L’émir «Eddib el dji’ane» se rend à El Gaâda Bahri Djillali, alias «Eddib el dji’ane» (le loup affamé), le tristement célèbre émir qui activait dans l’axe reliant le nord de Sidi Bel-Abbès et le sud de Mascara, plus particulièrement dans la zone de Sfisef, s’est rendu récemment aux éléments des forces de sécurité. C’est ce que l’on vient d’apprendre de sources généralement bien informées. Celui qui agissait sous le pseudonyme de «Eddib el dji’ane», de son vrai nom Bahri Djillali, âgé aujourd’hui de 51 ans et père de trois filles, et qui a rejoint le maquis dans les années 93/94 pour semer la terreur au sein de la population locale, s’est rendu à El Gaâda dans la wilaya de Mascara. Nos sources, qui ne donnent cependant aucune information quant aux armes récupérées, précisent qu’il a commencé réellement à faire parler de lui en 2002, quand il a quitté les rangs du GIA -il était Emir de la katibat Ennasr- pour rejoindre ceux du GSC (groupe salafiste combattant) qui était alors dirigé par Djoudi Yahia dit Yahia Abou Ammar, groupe qui devait par la suite rallier le GSPC.Pour beaucoup, cet ancien berger, natif de Aïn Aden, qui a participé à de nombreux attentats lui ayant coûté une condamnation en 2002, par la cour criminelle de Sidi Bel-Abbès, par contumace, à la peine capitale, et donné à plusieurs reprises pour mort, serait mêlé à l’assassinat, le 27 septembre 1997 à Khaloua Sidi Mohamed (entre les localités de Aïn Aden et Sfisef), de onze enseignantes. D’après certaines sources, l’on apprend que ce nouveau repenti a mené les services de sécurité à une grotte qui s’apparentait être sa cache et qui, comble de l’ironie ne serait pas très distante de la cimenterie (CADO). Sur place d’importants effets allant des vêtements jusqu’au fil chirurgical ont été récupérés. La reddition de ce dangereux chef terroriste serait la quatrième de terroristes qui activaient sur le territoire de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, après celles enregistrées la veille de l’Aid El-Fitr, au chef-lieu de wilaya de la Mekerra, et celle d’il y a deux semaines à Youb.