Réda Malek nous écrit

Et Mme Zedam de s'indigner : «Comment un ministre de l'Etat algérien accompagne-il Henri Lothe, un pilleur du Tassili '» Or, je ne connais pas Henri Lothe et ne l'ai jamais rencontré. Je précise que Henri Lothe n'a pas participé au colloque international sur le Tassili que j'avais organisé en 1979 et qu'il avait déjà, à  cette époque, fait l'objet de sérieuses critiques de la part de nombreux participants, lui reprochant aussi bien sa gestion que ses méthodes de travail sur les sites et les dégradations qui s'ensuivirent. Par ailleurs, Mme Zedam se trompe en déclarant que les Accords d'Evian autorisaient la présence de l'année française pour «une durée ne devant pas dépasser 1972». Voici ce que les Accords d'Evian stipulent à  ce sujet ; je cite : «La réduction des effectifs de l'armée française aura pour effet de les ramener à  80 000 hommes. Le rapatriement de ces effectifs devra avoir été réalisé à  l'expiration d'un second délai de 24 mois.» Les Accords d'Evian, auxquels j'ai eu l'honneur de participer, ont ainsi limité la présence des troupes françaises à  une durée totale de trois ans et non de dix ans comme l'insinue Mme Zedam.
Je conclus cette brève mise au point en observant qu'il est consternant de voir qu'un cadre, d'un département aussi noble que celui de la culture, puisse dénigrer d'anciens responsables sans s'assurer au préalable de la véracité des faits qu'on leur reproche.