Algérie

Réda Hamiani : « L'Algérie ne tourne pas le dos aux IDE »



Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a souligné la « volonté ferme » du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, de « maintenir le cap et poursuivre les réformes économiques ». « Nous avons retenu, lors du premier entretien avec M. Ouyahia, sa volonté ferme de maintenir le cap et de poursuivre les réformes économiques et de ne pas revenir vers les expériences socialistes des années 1970 », a précisé M. Hamiani dans un entretien publié dans la dernière livraison de l'hebdomadaire Jeune Afrique et repris par l'APS hier. Pour l'ancien ministre délégué à la PME, « Ahmed Ouyahia croit à l'initiative privée. Il y a juste une très grosse déception en matière d'investissements directs étrangers (IDE). La relance fondée sur les IDE n'a rien fait bouger. Il veut un recentrage avec une activité plus orientée vers les entreprises locales, à elles d'aller chercher des partenariats avec des étrangers. On fait confiance au secteur privé ». M. Hamiani a affirmé que « l'Algérie ne tourne pas le dos aux IDE ». « L'Algérie n'a pas assez tiré profit des IDE et, maintenant, nous voulons attirer ceux qui auront une dynamique d'entraînement ».Le président du FCE a indiqué avoir présenté au chef du gouvernement « un diagnostic de la désindustrialisation » en soulignant que « l'industrie représente 5% du PIB national », et comme solution, il préconise « une vigoureuse remise à niveau des entreprises et de l'environnement des affaires ». M. Hamiani a encore précisé : « nous nous sommes mis d'accord pour présenter avant la fin de l'année un dossier complet sur une politique industrielle et de partenariat qui s'appuie sur le secteur privé, secteur où il faut trouver une bonne formule pour créer des champions. » « L'Etat doit aider à ce que s'agrègent ces partenariats entre entreprises privées dans les productions agricoles, l'agroalimentaire, le BTPH, les transports et les médicaments. Ces champions pourraient aussi voir le jour à travers des partenariats public-privé. Ce serait une première en Algérie », a-t-il estimé. Interrogé sur l'Union pour la Méditerranée, M. Hamiani a indiqué : « Nous voudrions la création d'une banque du Sud avec des fonds de garantie des deux côtés pour sécuriser les investisseurs étrangers. Ce serait un élément de plus dans l'ancrage de l'Algérie vis-à-vis de l'Europe » a-t-il ajouté.


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