Algérie

Récupération des métaux ferreux et non ferreux à Oran



Le ministère du Commerce accorde 17 visas d’exportation «Tous les cahiers des charges déposés au niveau de la direction du Commerce à Oran ont été visés par le ministère de tutelle». C’est en substance ce que nous a indiqué M. Ghali, chef de service du commerce extérieur de la wilaya d’Oran.Ce dernier précise que les 17 récupérateurs de métaux ferreux, non ferreux et cuirs sont désormais tenus de présenter préalablement une attestation à l’exportation pour chaque opération de transfert à l’étranger, et ce conformément aux dispositions du texte 7/102 du 2 avril 2007 fixant les conditions d’exportation de certains produits, matières et marchandises. Cependant, toute la question est de savoir si les services de douanes (DGD) ont obtenu le feu vert des services du ministère de Commerce pour permettre aux opérateurs dûment autorisés d’effectuer leurs opérations d’exportation. Notre interlocuteur, qui ne souffle mot sur la reprise effective ou non des exportations, adopte une attitude plutôt prudente estimant que l’important, pour ses services, au plan local, est que les récupérateurs qui ont vu leur activité gelée depuis janvier dernier aient reçu leur visa d’exportation. Pour autant, il n’existe aucun document qui confirme la reprise de ce type d’activité. Une activité juteuse et qui a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années, compte tenu de certaines pratiques malsaines dont se sont rendus coupables de nombreux trafiquants qui ne trouvaient aucune gêne à désosser les infrastructures pour les revendre sous forme de déchets ferreux et non ferreux à des exportateurs. Des exportateurs, dans ce créneau, qui ont trouvé la brèche pour détourner des sommes colossales par le bais de fausses déclarations, avec la complaisance de certains douaniers, heureusement une minorité, qui fermaient l’œil sur la valeur réelle du tonnage et autres tromperies liées à la traçabilité du produit. Des sommes qui n’ont jamais été rapatriées. Un entrelacs de réseaux aux ramifications tentaculaires qui, heureusement, ont été stoppées net par une décision du ministère du Commerce en janvier dernier. Il importe de souligner que l’exportation des déchets ferreux et non ferreux est soumise à un nouveau cahier des charges qui oblige l’opérateur à communiquer tout document prouvant la provenance de la marchandise, le tout conformément aux lois régissant l’environnement.


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