Algérie

Recul de la violence, arbitrage décrié, valse des entraîneurs



Recul de la violence, arbitrage décrié, valse des entraîneurs
Au-delà de l'aspect technique marqué par le titre symbolique de champion d'hiver de l'USM Alger (L 1) et de l'USM Bel-Abbès (L 2), la compétition s'est déroulée globalement dans des conditions sécuritaires acceptables. Comparativement aux années précédentes, les actes de violence dans nos enceintes footballistiques ont connu une régression sensible.A l'exception de quelques incidents sporadiques dans certains stades sans dommage physique, les matches se sont déroulés dans le calme et le respect de l'éthique sportive. Cela ne devra pas cependant servir d'alibi aux responsables pour dormir sur leurs oreillers. Les incidents signalés à Constantine (véhicules endommagés, biens publics saccagés, blessés), après la défaite du CSC contre le MCA, sont un signe qui ne trompe pas sur les capacités de nuisance de la bête immonde. C'est dire combien il faudra se montrer vigilant face au phénomène de violence dans les stades. La promulgation de nouvelle loi 13-05 sur le sport qui prévoit des mesures dissuasives contre les fauteurs de troubles aura été salutaire. A l'instar de l'institution du fichier national des personnes interdites d'accès aux stades. Le bureau fédéral a relevé avec satisfaction les conditions de déroulement des matches.L'arbitrage, ce point noirLe corps arbitral, quant à lui, aura été bien le point noir de cette première moitié de la compétition. Rares sont les rencontres où l'on ne signale pas des contestations contre les chevaliers du sifflet. L'arbitre Farouk Houasnia a été le premier à faire les frais des contestations des clubs. Auteur d'un arbitrage catastrophique lors du match JSK-ESS (1-1), privant l'Entente d'un but valable et la JSK d'un penalty limpide, le referee en question sera vite mis au frigo par la commission fédérale d'arbitrage (CAF), présidée par Belaïd Lacarne. Une mesure visant à avertir les arbitres en cas de mauvaise production. La CFA ne réglera rien puisque les hommes en noir ne font rien pour améliorer leur prestation. Pis, ce sont les internationaux, du reste les meilleurs actuellement, qui vont sombrer dans le ridicule. Comme c'est le cas de Djamel Haïmoudi, pressenti pour le titre de meilleur arbitre de l'année en Afrique et pour le Mondial 2014, passé à côté lors du match de coupe entre l'USMA et la JSK en fermant les yeux sur un penalty pour les Rouge et Noir. Ceux-ci l'ont vivement contesté, adressant, par ailleurs, un rapport accablant à Lacarne. Ce dernier a décidé de le mettre hors circuit durant la 15e journée. Sorte de sanction qui ne dit pas son nom. Mohamed Benouza lui emboîtera le pas et ferra parler de lui lors des retrouvailles entre la JSK et le CSC, victoire de ce dernier par 2 buts à 1. Le CRB se dit également victime de l'arbitrage de Ghorbal. Celui-ci prive le Chabab d'un penalty valable face à la JSMB (1-0). L'arbitrage algérien n'est visiblement pas sorti de l'auberge.L'entraîneur, ce fusible ...Le championnat algérien est marqué également de l'instabilité chronique des staffs techniques. Rien que pour la phase aller du championnat, 11 équipes de la Ligue 1 ont procédé à des changements au niveau de la barre technique. Le record est détenu par l'ES Sétif, le CA Bordj Bou-Arréridj, le MC El Eulma, le CRB Aïn Fakroun et la JS Saoura. L'ESS a débuté avec Velud avant de le remplacer par Lang. Celui-ci sera rapidement remercié pour le suppléer par l'ex-entraîneur national, Saâdane. Le CABBA a commencé avec Belhout, puis le Tunisien El Kouki. Actuellement, les destinées de l'équipe sont confiées à Mustapha Biskri. Le CRBAF, nouveau promu, a commencé la saison avec Bougherrara. Hammouche lui succédera. Celui-ci sera remplaé par Abbas. Le MC El Eulma perpétue la tradition en limogeant le Suisse Savoy puis Yaiche, remplacé temporairement par le Camerounais Agbou. Les Eulmis négocient actuellement avec l'ancienne star belge, Enzo Schifo. Idem pour la JSS qui a afit appel à Mechiche pour remplacer Amrani. L'équipe est dirigée présentement par le Français Alain Michel. Six autres clubs ont changé une fois d'entraîneur : USMA (Courbis puis Velud), MCA (Geiger puis Bouali), CSC (Garzetto limogé), MCO (Solinas puis Benchadli), MOB (Rahmouni puis Amrani) et JSMB (Saâdi puis Jabbour). En d'autres termes, ce sont 16 entraîneurs (démis ou démissionnaires) qui ont sauté tels des fusibles. Cinq clubs ont fait exception en gardant leurs coachs : USMH (Charef), JSK (Aït Djoudi), RCA (Cherif El Ouezzani), CRB (Gamondi), ASO (Ighil). En Ligue 2, le changement d'entraîneurs est aussi fréquent. Pis, le technicien Bira s'est vu remercié par la direction de l'USM Bel-Abbès. Celle-ci a annoncé la fin de mission de Bira après avoir battu vendredi l'AB Merouna (1-0) et propulsé le club sur le toit de la L 2.




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