Algérie

Recul de la production industrielle publique



Malgré les importantes hausses enregistrées dans les secteurs de l’énergie et des mines carrières, la production industrielle du secteur public national a connu une sensible baisse au premier semestre de l’année en cours par rapport à la même période de 2005. Les taux de croissance de +3,4% et +13,4%, enregistrés, respectivement, dans ces deux secteurs n’ont pas contribué à relever la barre de cette production. Estimée à 1,3%, par l’Office national des statistiques (ONS), cette baisse est due à une importante chute de la production au deuxième trimestre 2006, -2,6%, après une stagnation au 1er trimestre. Elle est aussi le résultat des contre-performances des industries manufacturières qui ont atteint une réduction de -4,3% durant le semestre écoulé. Ceci ne s’est pas généralisé pour toutes les branches puisque certaines ont pu, malgré cette décadence, réaliser des taux de croissance positifs de janvier à juin. C’est le cas pour la chimie et le plastique qui ont atteint un taux de 1,3% et les industries du bois, liège et papier avec un taux de 0,1%, selon les chiffres communiqués par l’ONS.

A l’exception de ces deux branches, les autres secteurs n’ont pas échappé à la règle et ont, pour leur part, enregistré des baisses considérables de leur production. Les industries agroalimentaires ont marqué un taux de -9,1%, les cuirs et chaussures -14,6% et les textiles -14,4%.

Cependant, question prix, la production industrielle hors hydrocarbures a pris la courbe ascendante dans les deux secteurs, public et privé. Une hausse de +0,6% a été enregistrée au 2e trimestre 2006 par rapport au trimestre précédent +0,8%. Tandis que les prix à la production des secteurs des matériaux de construction et des industries textiles ont connu de légères baisses respectivement de -0,1 % et -0,3 %.

Le seul secteur public a atteint une augmentation des prix de 2,4% d’avril à juin dernier par rapport au second trimestre 2005. Cette hausse est expliquée par un relèvement des prix des deux secteurs, de l’énergie et des mines et carrières de +1,1% chacun et des industries agroalimentaires +1%.

L’ONS explique cette variation également par des hausses relativement modérées pour les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE, +0,6 %) et celui de l’industrie chimique (+0,2 %). Pour le reste des activités, aucun changement, les prix ont enregistré une relative stabilité, selon l’ONS.




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