Algérie

Recul de l'inflation à 3,5% à fin 2013



Recul de l'inflation à 3,5% à fin 2013
En réponse à une question orale du député Lakhdar Benkhellaf du Front de la justice et du développement (FJD), M. Djoudi a affirmé que l'inflation tendait vers la baisse durant l'année 2013 atteignant 3,74% à fin octobre, une tendance baissière qui devrait se poursuivre pour atteindre 3,5% à la fin de l'année. Ce taux est inférieur aux prévisions de la loi de finances pour 2013 fixant le taux à 4%. Selon le ministre, ce recul constitue un pas vers un retour aux prix d'avant-2012. La moyenne de l'inflation a connu une forte hausse en 2012 à 8,9%, outre les augmentations des salaires, et le « dysfonctionnement enregistré dans la réglementation du marché du fait de la concurrence déloyale et la hausse des marges bénéficiaires des intermédiaires commerciaux ». Le taux d'inflation en Algérie en 2013 sera beaucoup plus bas que la moyenne globale qui sera enregistrée dans la région du Proche-Orient et en Afrique du Nord et qui dépassera, selon les estimations, 9,1%, après avoir été de 10,4% en 2012, selon le ministre. Le ministre des Finances a affirmé, également, que la maîtrise de l'inflation est « l'une des priorités » que se sont fixées les pouvoirs publics qui accordent « un intérêt particulier » au suivi de son rythme eu égard aux effets négatifs qu'elle induira sur les équilibres macroéconomiques et financiers et sur le pouvoir d'achat du citoyen. Pour alléger les effets de l'inflation sur les familles, le monde du travail et l'investissement, le gouvernement a pris une série de mesures liées à la politique fiscale, tel l'assouplissement de la fiscalité directe et indirecte, à la politique monétaire, telle l'absorption des liquidités à travers l'augmentation de la moyenne de récupération des liquidités, la hausse de la moyenne de l'épargne obligatoire, selon le ministre. Ces mécanismes sont accompagnés de plusieurs mesures dont la prorogation de la durée d'exonération sur les matières premières utilisées dans la filière volaille et la création de marchés pour renforcer le réseau de la distribution commerciale. D'autre part, M. Djoudi a annoncé que 17 milliards de dinars ont été octroyés aux différentes wilayas pour l'aménagement de marchés de proximité entre 2011 et 2012, ajoutant que huit autres marchés de gros seront réalisés entre 2013/2016 pour un coût de 15 milliards de dinars ainsi que 320 marchés couverts pour un montant de 20 milliards de dinars. Concernant la balance commerciale de l'Algérie, il a souligné que le volume des importations a augmenté avec un rythme plus faible par rapport aux mois précédents avec un taux de 7% alors que les exportations durant ce mois ont connu un recul. Enfin, M. Djoudi a exclu que la balance commerciale enregistre un déficit à court terme, prévoyant que l'excédent pour 2013 sera « infime et à peine perceptible ». « Il ne permettra pas donc d'augmenter les réserves de change », a-t-il fait remarquer.




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