Algérie

Recueillement devant la dépouille d'Ali Kafi au Palais du peuple Avec forte présence des représentants de l'Etat



Recueillement devant la dépouille d'Ali Kafi au Palais du peuple Avec forte présence des représentants de l'Etat
Par Amirouche Yazid
Beaucoup d'officiels et des membres de sa famille se sont recueillis, hier au Palais du peuple, devant la dépouille d'Ali Kafi, ancien président du Haut comité d'Etat, décédé dans la matinée de mardi dernier. Le recueillement a été marqué par la forte présence des représentants de l'Etat à l'image du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et des présidents des deux Chambres parlementaires,
Abbdelkader Bensalah et Larbi Ould Khelifa. Les ministres du gouvernement Sellal étaient quasiment tous au rendez-vous du Palais du peuple. Celui des Moudjahiddine, M. Cherif Abbès, a déclaré, à l'occasion, que «le défunt Ali Kafi était un homme de dialogue, sincère et très modeste. Il avait toujours porté l'Algérie dans son c'ur, faisant d'elle une préoccupation majeure».
Parmi les anciens chefs du gouvernement, il y avait Belaid Abdessalem et Rédha Malek, ainsi qu'Abdelaziz Belkhadem. Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a accompli son recueillement tout comme Saïd Abadou, de l'Organisation nationale des moudjahidine, que le défunt Ali Kafi a eu à présider. Les autorités militaires ont été par ailleurs assez représentées, notamment par Abdelmalek Ghenaïzia et Gaïd Salah.
Le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a fait son apparition en début d'après-midi pour se recueillir devant la dépouille d'Ali Kafi drapée de l'emblème national sous les regards des membres de sa famille. En plus des responsables civils et militaires, des proches du défunt et des moudjahiddine, des membres des représentations diplomatiques accréditées à Alger se sont, eux aussi, recueillis devant la dépouille de l'ancien président du HCE, de juillet 1992, au lendemain de l'assassinat de Mohamed Boudiaf, à juin 1994. Ali Kafi avait assuré sa période jusqu'à la prise de pouvoir par Liamine Zeroual. Après son retrait de la décision politique, Ali Kafi s'est consacré à l'écriture de ses mémoires, intitulées «Du militant politique au dirigeant militaire». Des mémoires qui susciteront controverses et polémiques, notamment concernant les péripéties du déroulement du Congrès de la Soummam. Depuis, l'ancien chef de la wilaya II ne fait d'apparition qu'à l'occasion de célébration de dates historiques- le 1er Novembre notamment - ou des obsèques d'anciens dirigeants.
Né à El Harrouch, dans la wilaya de Skikda, en 1928, il décède à Genève le 15 avril 2013 des suites d'une maladie. Un deuil national de huit jours a été décrété par le chef de l'Etat.
A. Y.


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