Algérie

Rectifions pour ...l'Algérie



Rectifions pour ...l'Algérie
Mise au point. Et elle s'impose pour sa dimension nationale. Pour rétablir les triomphes du football algérien. Alors rectifions sans faire le même « bruit » de l'information « bidonnage », loin des oracles, donnant l'ES Sétif, qu'on félicite, premier lauréat algérien de la « supercoupe » d'Afrique. L'euphorie ne doit pas céder au délire. Une information erronée qu'on tente d'officialiser constitue une dérive de l'histoire. Une tromperie pour les jeunes générations et une entorse aux archives pouvant répéter l'erreur pour ceux qui, un jour, voudraient les consulter. Depuis quelques semaines, nombre de journaux sportifs, de chaînes (TV nationales et étrangères dont Bein Sports, radios), journalistes, présidents de club..., ont estimé, certains continuent de le claironner, que l'ES Sétif s'apprêtait à livrer bataille contre le « monstre » égyptien El Ahly pour arracher la « première » supercoupe d'Afrique. Et dire que cette presse, en général, qui reproche souvent aux sportifs (les compétiteurs) l'excès de précipitation est, cette fois, tombée dans le style « aventure » en colportant des bobards au détriment du palmarès de l'Algérie quand on sait que les compétitions régionales et continentales des clubs sont disputées pour représenter les couleurs nationales. Comment expliquer, dès lors, l'oubli (par méprise ou manque de professionnalisme) de cette « presse » qui comptabilise le titre de l'ESS et pas celui (le premier) de la JS Kabylie gagné en 1982 contre l'Union de Douala du Cameroun (2-2, victoire de la JSK par 5 pénalties contre 4). L'Algérie, grâce à la JSK et à l'ESS, compte deux « supercoupes d'Afrique ». Information facile qu'il fallait dénicher avant de s'exposer à écrire des inepties. Il suffit de consulter « tonton » Google pour rester branché à l'algérienne quand le doute s'installe. Mais à chaque boum (politique, médiatique, culturel...), les extrapolations et les affabulations se « tonifient » à la convenance des uns et des autres. A qui aurait profité cette supercoupe de la JSK « effacée » par les mal-informés qui font l'information. Cette histoire de « supercoupe d'Afrique » a écorché, lors d'un débat à la radio, les oreilles des auditeurs quand trois journalistes et un entraîneur avaient appuyé leur « certitude » contre le seul journaliste qui voulait rectifier leur erreur sur la JSK qui avait déjà remporté cette distinction. Quand l'ignorance se veut se substituer à la vérité. Une autre information qui a fait le buzz (toujours entre la JSK et l'ESS) a concerné le coach Madoui comme étant le plus jeune entraîneur à avoir gagné la Ligue des champions d'Afrique (nouvelle version) à l'âge de 37 ans (37 ans et 8 mois exactement, né le 27 mars 1977 et lauréat le 1er novembre 2014) alors que le coach de la JSK, vainqueur de la coupe des champions en 1981, Mahieddine Khalef, était aussi âgé de 37 ans (37 ans et 10 mois, né le 17 janvier 1944 et vainqueur le 13 décembre 1981). Pas un mot sur Khalef alors que lui et Madoui n'avaient pas atteint le « chiffre 38 ». Vive l'Entente, vive la JSK qui gagnent pour l'Algérie sans se soucier des « censeurs ».




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