Recrutés pour les besoins du recensement général

158 universitaires de Sidi Chami réclament leurs indemnités Les universitaires au chômage, recrutés pour les besoins du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), lancé du 19 au 30 avril 2008, sont déçus par le peu d’empressement mis par l’administration quant au règlement des indemnités auxquelles ils ont droit. 158 recenseurs, dont 20 agents contrôleurs ayant couvert la commune de Sidi Chami, tous des universitaires sans travail avaient sauté sur cette double opportunité, celle de travailler même temporairement lors d’une opération d’utilité nationale que représente le RGPH d’un côté, et de l’autre, celle de percevoir un premier salaire qui leur permettrait de découvrir le bonheur de palper quelques billets dignement gagnés. L’opération menée çà bien et les résultats préliminaires de ce recensement général officiellement annoncés et suivi d’un satisfecit du ministre de l’Intérieur qui a rendu hommage à ces personnels, il y a lieu d’activer le versement des indemnités à ceux qui mis du cœur dans cette mission exaltante. Ces universitaires ne savent plus vers quelle administration se tourner, comme le confie cet ingénieur en génie civil qui affirme que personne n’a pu les orienter au niveau de l’APC de Sidi Chami. Le règlement de notre problème est, à chaque fois, reporté à la semaine prochaine. «Nous avons suivi une phase préparatoire du 1er au 15 avril, puis nous avons entamé notre travail du 19 au 30 avril, avec toutes les difficultés financières, sans transport et avec pour toute nourriture, des sandwichs servis durant quelques jours seulement». Apparemment à bout de patience, notre interlocuteur confie «Nous avons fait consciencieusement le travail demandé, mais voilà qu’on nous traite avec ingratitude». La frustration se lit sur les visages de ces jeunes que l’indifférence des responsables n’arrive pas à désarmer. Zitouni M.