En créditant davantage les instituts et autres centres de la formation professionnelle, les pouvoirs publics veulent pousser les entreprises relevant du secteur public à recruter des jeunes diplômés de ces centres. C’est ce qui ressort de la journée d’études organisée hier par les ministères de la Formation professionnelle et de la Participation, à l’Institut national de la formation professionnelle. En effet, les responsables du département de la formation professionnelle, en présence des représentants des SGP gérantes des portefeuilles des entreprises publiques, ont plaidé pour que ces dernières s’impliquent dans l’opération de recrutement ou de mise en stage des jeunes diplômés « au même titre que les entreprises privées». Selon les responsables des ministères de la Formation professionnelle et de la Participation, « les entreprises privées participent grandement à cette opération en recrutant à titre temporaire - période de stage - près de 70% des stagiaires des centres de formation professionnelle, contrairement aux entreprises publiques qui ne participent que très peu à cette opération ». A ce titre, la journée d’étude qui s’est tenue hier en l’absence du ministre de la Participation, mais en présence de son secrétaire général, était une occasion pour les participants de débattre de cette question dans « la perspective de trouver un partenariat entre les deux départements ». D’après des participants, une batterie de textes est en préparation afin d’encourager les entreprises publiques à s’impliquer davantage dans ce cadre. Lors de cette rencontre, il a été indiqué que le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels a réceptionné, pour la rentrée professionnelle 2006-2007, 29 nouveaux établissements d’une capacité de près de 7.000 postes de formation. L’encadrement pédagogique mobilisé pour la rentrée de septembre s’élève, quant à lui, à « 12.139 formateurs permanents » auxquels viennent s’ajouter, selon la même source, « 5.797 vacataires et 1.781 formateurs recrutés dans le cadre des contrats de pré-emploi ». On a indiqué également qu’un Observatoire national de la formation et de l’emploi sera installé au cours du premier trimestre de l’année 2007, avec pour rôle principal de « mettre en adéquation » la politique nationale de formation et d’enseignement professionnels avec les besoins économiques du pays. Cet Observatoire servira, également, d’instrument de « régulation, d’organisation, de planification et de suivi » de la politique nationale de formation et d’enseignement professionnels.
Posté Le : 03/12/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Fayçal L
Source : www.quotidien-oran.com