Recrutement des blouses blanches dans le pré-emploi

Retard dans le lancement des concours Les centaines de postes budgétaires ouverts pour le recrutement des médecins, des chirurgiens-dentistes et des paramédicaux, promis par l’ex-ministre de la Santé, Amar Tou, n’ont toujours pas été libérés. Ce que craignent le plus les jeunes diplômés dans les différentes formations médicales, c’est que la libération de ces postes budgétaires soit tributaire d’un quelconque calendrier politique, au moment où des centaines de médecins et chirurgiens-dentistes exercent depuis des années dans le cadre du pré-emploi. En effet, l’on croit savoir auprès de sources averties qu’au niveau d’Oran, à l’instar des autres wilayas, ces postes budgétaires ont été officiellement accordés, mais les différents concours que doivent lancer les établissements employeurs, pour le recrutement, tardent à se dérouler. Ceci alimente, de jour en jour, les craintes et les angoisses des postulants à ces postes qui commencent, malgré eux, à désespérer en dépit des démarches officielles entamées par le ministère de la Santé dont les annonces générales de recrutement publiées dans les journaux de la presse nationale. Pour le moment, seul le ministère de l’Emploi, à travers ses agences locales, semble atténuer le degré de désespoir chez ces jeunes diplômés à travers les contrats de pré-emploi. Récemment, la direction de l’Emploi à Oran, a dégagé plus de 80 nouveaux postes pré-emploi en faveur des diplômés en médecine et chirurgie dentaire. Ces affectations ont été faites au profit des différentes structures et établissements de santé existant à Oran et s’inscrivent au programme du quota dégagé par le ministère de l’Emploi. La priorité a été donnée aux titulaires de diplômes de chirurgie dentaire et médecine générale pour ce qui est de l’attribution des postes de pré-emploi. Ainsi, nous constatons que l’embauche dans le cadre de cette formule ne se limite plus aux diplômés dans les spécialités des lettres et des sciences humaines mais intéresse de plus en plus et par la force des circonstances du marché de l’emploi, les filières scientifiques et médicales. Les agences de l’emploi accueillent de plus en plus des dossiers de demandes de cartes bleus pour bénéficier d’un poste budgétaire dans le cadre de cette formule, surtout que cela fait très longtemps que le secteur de la santé n’a pas bénéficié de nouveaux postes budgétaires permanents. A ce sujet, il y a lieu de souligner que l’ex ministre, Amar Tou, avait annoncé juste avant son départ de la tête du département de la Santé, l’ouverture de 8.000 postes budgétaires dans le secteur qui attendent preneurs. Dans ce cadre, il a même lancé un appel à tous les nouveaux diplômés, paramédicaux et autres, à déposer leurs dossiers au niveau des directions de la Santé. Quelques semaines auparavant et lors d’une rencontre à l’Ecole nationale de santé publique de Aïn Taya avec les directeurs de la Santé et de la Population des 48 wilayas d’Algérie et de 13 centres hospitalo-universitaires, le ministre a affirmé que les médecins dont la plupart exercent dans le cadre de l’emploi des jeunes seront recrutés et affectés aux régions éloignées dans l’objectif de rapprocher le service public de la santé du citoyen. Amel S.