Algérie

Recrudescence de la cybercriminalité


La police a traité 2230 affaires de cybercriminalité dont 1570 ont été résolues, soit 102% affaires de plus par rapport à 2016.Sécurité et développement. C'est le leitmotiv de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Le bilan de son activité en 2017 présenté par de hauts cadres de la Dgsn, hier, au siège de l'Ecole supérieure de police, Châteauneuf à Alger démontre que ce n'est nullement un slogan vide de sens.
En effet, le chapelet de chiffres inhérents aux résultats atteints sur le terrain ce n'est durant l'exercice écoulé par la Dgsn, témoigne du niveau de professionnalisme atteint par cette institution. «C'est le résultat de l'investissement scientifique et dans la ressource humaine que mène, depuis quelques années, notre institution» a confié le directeur de la police judiciaire Ali Ferag.
Comme il a fait savoir dans ce sens que l'institut de sondage américain Gallup a classé l'Algérie à la 7ème place au tableau des pays les plus sécurisés dans le monde en 2017. Un classement tout à fait logique du fait, selon Ferag, que l'indice national de criminalité est d'une moyenne de 500 infractions pour 100 000 habitants, «ce qui reflète que notre pays est en adéquation avec les normes internationales», a-t-il souligné. Et de poursuivre dans ce sens «cette évaluation rend compte des efforts consentis par l'ensemble des services chargés de la sécurité des personnes et des biens». Il a aussi fait savoir au parterre de journalistes présent que «la couverture sécuritaire des zones urbaines du pays a atteint les 80%». Un taux qui illustre l'effort louable des forces de police.
A propos du bilan des activités de lutte contre la criminalité, le patron de la police judiciaire a révélé que sur un total de 228 793 affaires criminelles, 70% sont liés aux atteintes aux personnes et aux biens, le taux de résolution a atteint les 60% et que 77 260 personnes ont été déférées au parquet. Au registre des psychotropes, Ferag a dévoilé que ses services ont enregistré une augmentation des affaires liées aux substances psychotropes. «Mais c'est la cybercriminalité qui nous inquiète du fait de l'augmentation importante de son taux.
Il a dépassé de 102% celui de 2016. Pour le DG de la police judiciaire, il a indiqué que ses services ont en 2017 traité 2230 affaires dont 1570 ont été résolues. Toujours à propos de criminalité, ce dernier a annoncé que la Dgsn allait organiser le mois de mars prochain, un séminaire international dédié à la cybercriminalité.
De son côté, le directeur général de la police aux frontières du pays a insisté sur le fait que l'opération pilote qui a consisté à assurer aux voyageurs à bord de car-ferry, les formalités de police, a donné entière satisfaction.
«C'est pourquoi nous l'avons adoptée et elle restera de mise. Elle permet de réduire le temps de passage des voyageurs véhiculés de sept heures à moins de deux heures. Un gain de temps considérable et tout au bénéfice de nos ressortissants vivant en Europe» a indiqué le DG de la police aux frontières.
Concernant le logiciel permettant l'identification de personnes recherchées sur la base de leurs empreintes digitales, appelé
«Afis - criminel», tous les postes frontaliers (aérien, maritimes et terrestres) disposent de cet outil d'identification.
Concernant enfin les affaires liées au cannabis, les services de police ont saisi près de 7 tonnes soit presque la même quantité qu'en 2016.
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