Recouvrement de la taxe communale de séjour

La classification des hôtels ralentit l’opération Le recouvrement de la taxe de séjour auprès des établissements hôteliers classés, reste une des préoccupations des responsables administratifs et financiers de la commune d’Oran qui, en collaboration avec les services des impôts, tentent de trouver les meilleurs moyens qui permettront une collecte efficace de cette taxe. C’est en effet l’objet de la réunion tenue hier au siège de l’hôtel de ville d’Oran, présidée par le secrétaire général de la commune M.Fekha Benaoumeur, en présence des directeurs des divisions des finances et de la réglementation générale ainsi que des représentants des impôts Est et Ouest d’Oran. Il faut savoir que la taxe de séjour des établissements hôteliers classés à 3, 4 et 5 étoiles passe par deux modes de recouvrement dont l’un incorpore cette taxe dans un document fiscal appelé «G50» d’où la collaboration des services fiscaux à récupérer cette taxe utile à la commune. L’autre mode de recouvrement se fait par un paiement direct effectué par les gérants d’hôtels à la recette municipale. Suite à cette réunion et dans un souci d’optimaliser la gestion de cette taxe de séjour, il est prévu pour les services concernés de la commune d’Oran, de prendre attache avec la direction du tourisme pour permettre de lister tous les établissements assujettis à cette taxe et compléter ainsi, le listing des hôtels établi par les différents secteurs urbains. Sur ce point un retard risque tout de même de compromettre l’opération de recouvrement sachant qu’une commission d’inspection et d’évaluation venue d’Alger, a bien effectué une tournée de travail à travers la commune d’Oran, mais les résultas du rapport final sur la classification et les étoiles accordées aux établissements hôteliers n’ont pas été rendus publics. La bonne gestion des rentrées financières est la préoccupation légitime des communaux. Si ces rentrées sont récupérées, elles pourraient avoir un impact important sur le développement de la commune d’Oran. Zitouni M.