Algérie

Reconstruire la méditerranée autour de l'idée de paix: Une ambition à partager entre l'Algérie et la France



Reconstruire la méditerranée autour de l'idée de paix: Une ambition à partager entre l'Algérie et la France
Paris.
De notre correspondante

Durant toute une journée, le champ des rapports franco-algériens – depuis la question du passé colonial, à la coopération bilatérale et à son renforcement dans les domaines de l’économie, des relations politiques bilatérales, de géostratégie, d’échanges universitaires, de formation scientifique et technique, du cinéma, de la littérature, de l’édition, des médias – a été balayé par des participants de renom – personnalités politiques, anciens diplomates, intellectuels, journalistes – au colloque, qui s’est tenu samedi à l’Assemblée nationale française, à l’initiative de l’Association d’amitié France-Algérie que préside l’ancien ministre d’Etat, Jean-Pierre Chevènement.

Il a été aussi question de méfiance et de confiance, de relations humaines, de partenariat à construire, voire à consolider, dans le respect et l’égalité, de regard croisés dans les médias … Le colloque ne pouvait faire l’impasse des révolutions arabes et de la victoire électorale des islamistes en Tunisie, au Maroc et en Egypte.

Une dizaine de tables rondes ont été consacrées à cet ensemble de thèmes, au vu de la densité et de la complexité de la relation franco-algérienne. Le ton de la journée d’échanges a été donné, en ouverture, par l’ancien ambassadeur François Scheer, déclarant : «Nous avons tant à faire ensemble.» C’est le fil conducteur d’un colloque résolument tourné vers l’avenir – alors que le passé était omniprésent dans toutes les communications, avec en filigrane la commémoration du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie – comme l’ont voulu l’Association d’amitié France-Algérie et son président Jean-Pierre Chevènement. L’ancien ambassadeur François Scheer a fait le détour par l’histoire franco-allemande et la réconciliation entre les deux pays pour parler de l’avenir de la relation franco-algérienne. «Osons rêver. Pourquoi l’Union européenne et le Maghreb ne constitueraient-ils pas le noyau dur d’une Méditerranée à reconstruire autour de l’idée de paix. Les relations entre l’Algérie et la France seraient le moteur d’une telle ambition.»

Laurent Dupuch, président de BNP Algérie : «Une évolution positive» :

Concernant le volet économique de la relation franco-algérienne, le président de BNP Paribas Algérie, Laurent Dupuch, a relevé que «depuis janvier 2011 des mesures d’assouplissement des règles économiques ont été mises en place avec la volonté de favoriser l’investissement productif et le développement de l’emploi». Et d’estimer que «c’est une évolution positive».

Pour sa part le président du groupe Cevital , Issad Rebrab a donné deux exemples de projets de son groupe pour montrer qu’«on peut tout réussir en Algérie». Le premier concernant le projet de polypropylène qui entrera en réalisation en janvier prochain. Projet à partir duquel des milliers de produits peuvent être fabriqués, des dizaines, voire des centaines d’unités industrielles peuvent être créées, selon le président de Cevital.

Le second exemple a trait au projet Cap 2015, qui a fasciné Jean-Pierre Chevènement, soit un hub portuaire et un pôle de compétitivité avec une zone industrielle intégrée de 5000 hectares pour un montant d’investissement de 30 milliards de dollars, dont une partie en fonds propres. «Le hub portuaire national et international à Cap Djinet et relié à Hassi R’mel génèrera plus d’un million d’emplois directs ou indirects.» Et Issad Rebrab d’ajouter que pour les investisseurs étrangers, l’Algérie est «un des meilleurs pays au sud de la Méditerranée» en précisant toutefois qu’«il y a un problème de méfiance et la méfiance crée le malaise et le malaise provoque la fuite».

Samir Karoum, président de Alstom Algérie : «La confiance ne se décrète pas, elle se construit» :

Samir Karoum, président d’Alstom Algérie, et Bernard Guirkinger, membre du comité exécutif de Suez Environnement, deux entreprises porteuses de «valeurs de service public» et soucieuses de transfert de compétences ont fait part de leur partenariat fructueux et qui se développe avec des entreprises algériennes. «Les acteurs économiques jouent aussi un rôle dans le rapprochement des hommes», affirme Bernard Guirkinger.

Alstom a une présence de 30 ans, une filiale de droit algérien qui va boucler ses dix ans, affirme Samir Karoum, son jeune président. Et il précise qu’en 2011, 900 personnes ont été embauchées, 1500 avec les sous-traitants inclus. Le métro d’Alger et Ferrovial ont créé une usine, Cital en mars dernier. «La confiance ne se décrète pas, elle se construit. C’est comme un vieux couple, qui croit tout connaître de l’autre mais qui a besoin de se mettre en posture de redécouverte.»

«L’amitié, la confiance, le partenariat, c’est cela la coopération décentralisée», a indiqué pour sa part Alfred Siefer Gaillardin, ancien ambassadeur en Algérie et vice-président de l’AFA. Et de relever 260 projets de coopération décentralisée, 61 collectivités concernées, pour signaler aussi que dans cette coopération il y a la dimension citoyenne et qu’aucun domaine ne lui échappe.

Michèle Gendreau-Massaloux, ancienne rectrice de l’Agence universitaire : «600 accords de recherche entre universités» :

En matière de relations universitaires, Michèle Gendreau-Massaloux, ancienne rectrice de l’Agence universitaire de la francophonie, a indiqué que depuis 2000, les portes se sont ouvertes aux universitaires algériens à ce que la francophonie offre en matière de formation et d’échange universitaires.

Sur 69 instituts d’enseignement et de recherche en 8 ans de mandat, 52 sont devenus membres de la francophonie et ont créé des réseaux puissants malgré les bureaucraties. Un premier campus numérique a été créé à l’université Houari Boumédiène, un autre à Constantine et à Oran et un autre à Alger sur les énergies renouvelables.

«Notre inconscient ne connaît ni les frontières ni les visas.» Ceci pour dire que les régions universitaires (françaises et algériennes) qui se correspondent «sautent les frontières à l’insu des responsables administratifs», a observé Mme Gendreau-Massaloux. Elle a relevé 600 accords de recherche entre universités françaises et algériennes.

Khiari, Cherif Rahmani, Boudjedra et Chebel :

Bariza Khiari, vice-présidente du Sénat appuie que «la coopération décentralisée participe du recul des préjugés en ce que les élus se parlent et les citoyens se connaissent à travers ces projets de coopération décentralisée».Pour sa part, le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Cherif Rahmani, a émis deux propositions, soit que l’agence pour les villes durables de l’UPM ait son siège en Algérie et la création d’un centre pour les connaissances et les technologies nouvelles.

«L’Algérie est prête à financer ce centre. En contrepartie, nous voulons une expertise française pour gérer ce centre et pour ouvrir l’Algérie à l’international», a-t-il indiqué. Sur le volet culturel, l’écrivain Rachid Boudjedra a relevé la persistance de la langue française en Algérie, 50 ans après l’indépendance, une part qui faiblit, certes, mais qui est toujours présente. «L’inverse n’existe pas», a-t-il observé, et, s’adressant à l’association hôte, «une association comme l’AFA devrait contribuer à donner plus d’ampleur à la culture algérienne en France».

Et aussi qu’«il n’y a pas de relation réelle et vraie débarrassée de toutes scories sans échange égalitaire, ce qui n’existe pas. On a privilégié le Maroc et la Tunisie dans l’imaginaire français alors que l’Algérien est représenté comme dur, brutal et l’Algérie un pays horrible». A signaler qu’en 2010, l’Algérie a importé pour 2 millions d’euros de livres français.Sur la question identitaire, Malek Chebel, philosophe et anthropologue, a souligné que «pour se rencontrer, il faut se connaître mutuellement et soi-même». Il a évoqué «trois invisibilités de l’Algérie en France» : «l’invisibilité de l’identité algérienne», estimant que les Français ont une mauvaise connaissance de l’Algérie, «peut-être parce que nous ne savons pas parler de notre pays» ; «l’invisibilité de l’islam : nous n’avons pas fait le travail d’expertise de la place de l’islam en France. Nous avons toutes les difficultés à sérier ce qui relève de l’identité et de l’idéologie» ; et «l’invisibilité de la situation nationale, régionale et internationale».

J. P. Chevènement : «Une identité algéro-française» :

En conclusion de cette dense journée d’échanges, Jean-Pierre Chevènement a souligné que le mot «amitié» est trop faible, «je dirai qu’il y a une identité franco-algérienne». Il a appelé à travailler à «une coopération féconde à tous les niveaux, il y a tant de choses à faire ensemble».

«J’ai voulu que ce colloque soit tourné vers l’avenir, non pas parce que le passé ne devrait pas être assumé, avec ses lumières et ses ombres. Rien ne peut faire que le passé n’ait pas existé et que pendant cent trente-deux ans le système colonial n’ait pas pesé lourdement sur notre relation.» «L’avenir est chargé de défis. Nous les relèverons ensemble beaucoup mieux que si nous laissions notre relation se teinter d’indifférence.»

Aussi «ceux qui ne veulent pas tourner la page, doivent se convaincre que le moment est venu de la tourner. La mémoire est là, elle est aussi nourricière de l’histoire». Et «elle est le gage d’un partenariat d’exception, la promesse d’un avenir partagé et enfin heureux».

Jean-Pierre Raffarin : «L’Algérie, une charnière de l’Euro-Afrique»:

Au plan géopolitique, l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffari, a affirmé que «l’Algérie est aujourd’hui probablement un des pays (émergents) les plus pertinents dans notre grande zone géopolitique pour le XXIe siècle, d’abord parce qu’il a avec un formidable potentiel de croissance», «une position intercontinentale stratégique», «face à un monde multipolaire dans lequel notre propre pôle (l’Europe) a du mal à être stratégique lui-même»…

Aussi «l’Algérie pourrait être pour nous une charnière de l’Euro-Afrique». Avec sa position au «nord de l’Afrique, au sud de l’Europe, dans le Monde arabe et une position centrale dans un Maghreb qui sera bien uni un jour, dans ce monde de réseaux, l’Algérie a des atouts considérables».

Et aussi «la France et l’Algérie sont bien placées pour travailler dans cette perspective, pour inventer cette nouvelle coopération du XXIe siècle qui est une analyse d’une mission de bons offices que j’ai menée pour les autorités françaises, une mission originale fondée sur des sujets précis, sur une durée limitée et avec un accès direct aux dirigeants avec ces trois dimensions d’une mission structurée, une dimension de respect, un aspect de pragmatisme et de visions».

Lakhdar Brahimi : «La France ne rend pas service au Maroc concernant le Sahara occidental»:

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi, a développé les domaines de politique internationale (Sahara occidental, Syrie, Libye, Iran, problème israélo-palestinien) dans lesquels la coopération entre la France et l’Algérie «peut être féconde ».

N’y a-t-il pas de raison aujourd’hui encore plus qu’hier de mettre en œuvre une coopération bilatérale basée sur une mission commune de la géopolitique, s’est-il interrogé.

Citant le problème du Sahara occidental, M. Brahimi rappelle que c’est une question internationale qui est gérée aux Nations unies où la France occupe un siège permanent. Les Etats-Unis aussi.

«Les Etats-Unis sont aussi proches du Maroc que la France, mais les Etats-Unis sur ce dossier essaient d’être assez indépendants et assez ouverts pour contribuer à la solution de ce problème, la France a choisi de s’activer aux côtés du Maroc et, ce faisant, elle ne rend même pas vraiment service au Maroc. C’est un sujet où malgré tout il y a de l’espace pour un dialogue un peu plus ouvert entre les deux pays.»

Pour la reconstruction de la Libye, «peut-on souhaiter que l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte puissent engager une coopération active avec l’Europe, notamment avec la France ?»

Au sujet du dossier nucléaire iranien, partant de l’excellence des relations de l’Algérie avec l’Iran, Lakhdar Brahimi avance : «L’Algérie ne pourrait-elle pas aider à engager un dialogue plus constructif sur le problème nucléaire avec l’Iran ?»

De même pour la Syrie, il estime qu’il y a un terrain favorable à une concertation active entre l’Algérie et la France pour aider les Syriens à sortir de la grave situation dans laquelle ils se trouvent.

Et de suggérer : «Un dialogue franco-algérien ambitieux sur la question palestinienne qui pourrait peut-être formuler de nouvelles idées susceptibles de favoriser une paix réelle en Palestine.»

Sid Ahmed Ghozali : «L’énergie peut aujourd’hui avoir un rôle refondateur de la relation franco-algérienne»:

Dans une intervention consacrée à la relation franco-algérienne à l’aune de la question énergétique, l’ancien Premier ministre, Sid Ahmed Ghozali, a signalé que le niveau des relations entre les deux pays est en deçà de ce qu’il devrait être au regard des attentes des populations. «Nous mesurons le manque à gagner de relations médiocres.»

«L’énergie a pesé lourdement sur les relations franco-algériennes. Après avoir constitué une pomme de discorde, voire une menace de guerre, comment faire de l’énergie un levier pour élever le niveau de la relation bilatérale.» Les négociations d’indépendance annoncées en 1959 n’ont réellement commencé que lorsque Charles de Gaulle a reconnu que le Sahara faisait partie intégrante de l’Algérie, a rappelé l’ancien Premier ministre algérien.

«En 1962 nous étions étrangers au regard de nos propres ressources, ce qui nous avait amenés à conclure que ce que faisaient les entreprises étrangères, nous, Algériens – nous étions jeunes, à l’époque j’avais 26 ans – nous pouvions le faire», d’où la création de Sonatrach et la nationalisation des hydrocarbures en 1971, après huit ans de travail, «ce n’était pas un acte idéologique, mais économique».

Deux «sociétés missionnaires» se sont retrouvées face-à-face : ELF qui rêvait de perpétuer l’empire colonial et la jeune Sonatrach. Le conférencier a précisé qu’il faisait ce rappel «non pas pour m’appesantir sur le passé, mais pour dire l’effet négatif de cette situation.

Pompidou déclare la fin des relations privilégiées entre la France et l’Algérie. On entre dans une relation manquant de vision». «Il n’y a pas eu de politique algérienne de la France et vice-versa. La responsabilité est partagée.» «L’énergie peut aujourd’hui avoir un rôle refondateur de la relation franco-algérienne.»

Et d’indiquer que l’Algérie a besoin de remplacer son pétrole. «Il y a tout un créneau pour le développement de ressources alternatives à l’amont et à l’aval. Il y a l’opportunité de créer des millions d’emplois entre le Maghreb et la France. Il faut une vision des deux côtés.

Nous avons en commun une dimension humaine unique, il faut capitaliser ce passé, ni dans la nostalgie ni dans la revanche.»

Omar Belhouchet : «La presse algérienne a un regard critique sur le pouvoir politique français»:

«Sur un certain nombre de sujets, notamment sur la question de la mémoire, le sort des Algériens qui vivent en France, sur la question du Sahara occidental, la presse algérienne est extrêmement dure à l’égard des autorités françaises», a indiqué le directeur d’El Watan, dans une communication sur le regard de la presse écrite sur la France, précisant qu’il y a des aspects positifs dans le regard de la presse algérienne sur la France.

Et désignant l’ambassadeur de France à Alger, présent dans la salle, «il y a très peu d’ambassadeurs qui bénéficient d’une audience aussi forte dans la presse algérienne. Vous êtes pratiquement, chaque semaine dans les colonnes de la presse arabophone ou francophone où vous vous exprimez en toute liberté».

Et de signaler aussi que la presse algérienne, dans sa diversité, demande régulièrement que les investissements français soient beaucoup plus présents, «c’est une donnée permanente, partant du principe tout simple que la France possède une technologie importante, que les opérateurs n’ont pas besoin de traducteurs et que l’Algérie a des atouts appréciables».

Jean-Pierre Elkabbach à l’adresse des dirigeants algériens : «Ouvrez l’Algérie»:

«Je suis Français Algérien et c’est ce lien indicible, physique et tendre qui ne peut pas disparaître. Qui dit ou fait du mal à l’Algérie me blesse et me révolte», a soutenu Jean-

Pierre Elkabbach, journaliste, ancien président de France 2, France 3, Europe 1.

«Au risque de vous décevoir l’Algérie intéresse peu ou pas, pas plus que la Tunisie ou le Maroc, sauf quand ils sont en état de crise, même la Libye ne suscite plus l’intérêt, alors que tout récemment, elle alimentait un feuilleton quotidien». «Aux Algériens, j’ai envie de dire : "Nous ne savons presque rien de vous, alors que vous savez tout de nous, vous nous connaissez bien et pas seulement à cause de notre histoire commune qui est faite de passion, quelquefois de nostalgie et de violence.

C’est de notre faute, c’est la vôtre aussi. Ouvrez l’Algérie, vous aussi accordez des visas aux touristes, recevez d’autres visiteurs que des entrepreneurs, cassez les bureaucraties craintives, ouvrez vos oreilles et que vos leaders recouvrent la parole et qu’on le leur demande". Les informations qui nous concernent vous sont accessibles instantanément et en direct et pour nous, comme disait Malek Chebel vous êtes trop invisibles ici. C’est la presse privée qui nous renseigne, elle est multiple, contradictoire, combative, parfois violente, engagée, mais vivante.

2012 devrait nous rendre tous vigilants et généreux, ce sera une année forte pour l’Algérie et pour la France, nos deux pays vont célébrer chacun à sa manière le cinquantième anniversaire du 19 mars 1962, marquant la fin officielle de ce qu’on a appelé près de quarante ans plus tard la guerre d’Algérie. Paris et Alger tardent trop à mettre ensemble les historiens de chaque pays pour écrire notre histoire douloureuse et nécessaire.

A ma place modestement, chaque fois que je le peux, je consacre et je consacrerai de la place à ces événements qui nous accompagnent et à ce que nous sommes en train d’essayer de bâtir ensemble. Et de préciser que d’ici à juin 2012, il y aura trois émissions de la Bibliothèque Médicis (sur la chaîne publique Sénat) dont deux seront réalisées à Alger «avec l’accord des autorités d’Alger et avec la totale liberté des programmes que nous voulons instaurer».

Ce qui a fait dire à Omar Belhouchet que «les autorités de notre pays ont une responsabilité dans l’image déformée de l’Algérie dans les médias français». Et s’adressant à l’ambassadeur d’Algérie en France : «Donnez des visas aux journalistes français, c’est un outil de travail. Les journalistes algériens n’ont pas de problème de visa.»

Nadjia Bouzeghrane


Bonjour Omar, je comprends votre crainte mais néanmoins nous devons voir l'avenir autrement. Pour cela, les autorités françaises présentes, doivent assumer le passé colonial de la France en Algérie et en Afrique. A nous de prendre notre destin en main et de traiter d'égal à égal avec les puissances d'antan. Mais dans ce rapprochement de personnalités des deux rives, s'il est actionné par des gens honnêtes et sincères, pourra déboucher sur de bonnes perspectives pour les peuples du bassin méditerranéen et d'ailleurs...
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

19/12/2011 - 23927

Commentaires

Que des mots qui resteront des voeux pieux ... C'est une utopie que de croire que la France ou le monde occidental cherche la paix .. il cherchent avant tout leur interets que ce soit par la guerre ou par la paix, pourvu qu'il vous soutirent des richesses.
Omar Salhi - Enseignant - Tipaza, Algérie

19/12/2011 - 23925

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