Reconstruction d'un consensus national : le FFS travaillera avec tous les Algériens (Laskri) Politique

Le Front des forces socialistes (FFS) "va travailler avec tous les Algériens" pour la reconstruction d'un consensus national, a déclaré dimanche un membre de l'instance présidentielle du FFS qui a succédé au leader du parti, Hocine Aït Ahmed.
"La réussite du 5e congrès va permettre au FFS de travailler, à l'avenir, avec tous les Algériens et toutes les Algériennes pour la reconstruction d'un consensus national et pour une alternative démocratique " a indiqué, lors d'une conférence de presse, Ali Laskri, un des cinq membres de l'instance présidentielle issue du 5e congrès qui s'est tenu les 23, 24 et 25 mai à Alger.
Cette instance comprend, outre Ali Laskri, Mohand Amokrane Cherifi, Saïda Ichlamène, Rachid Halet et Aziz Baloul et des consultations vont avoir lieu pour "voir s'il y aura un porte-parole qui s'exprimera au nom de l'instance présidentielle" du parti, a-t-il ajouté.
Au FFS, la mission de l'instance présidentielle est de "continuer le combat sur la voie tracée par le président d'honneur du parti, Hocine Aït Ahmed", a-t-il souligné, notant que "c'est une phase transitoire, du fait qu'on ne peut pas remplacer le parcours politique du leader historique du parti".
Laskri a encore rappelé que le premier secrétaire national du FFS sera désigné, dans les prochains jours, par l'instance présidentielle parmi les 159 membres du Conseil national fraîchement élu lors du 5e congrès du parti. Le secrétaire national, a précisé Laskri, "gardera les prérogatives prévues dans les statuts et aura à présenter un programme pour le mettre en application sur le plan politique et organique en suivant les orientations de l'instance présidentielle".
Dans son message, lu jeudi aux participants au 5e congrès, Hocine Aït Ahmed avait considéré que les Algériens "doivent rester unis pour la construction d'un Etat de droit et de démocratie pour pouvoir diverger démocratiquement sur le reste", a-t-il affirmé. Ali Lskri a, en outre, déclaré que "les discussions pour la présidentielle de 2014 ne sont pas à l'ordre du jour au sein du FFS".