Algérie

Reconnaissance du conseil national syrien de l'opposition Les menaces de Damas



Reconnaissance du conseil national syrien de l'opposition                                    Les menaces de Damas
La Syrie va prendre des mesures contre les pays qui reconnaîtront le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des mouvements de l'opposition au régime du président Bachar Al-Assad, a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem. 'Nous allons prendre des mesures importantes contre tout pays qui reconnaîtra ce conseil illégitime', a affirmé M. Mouallem lors d'une conférence de presse.
Né fin août à Istanbul, le CNS, qui réunit pour la première fois toutes les tendances politiques, regroupe, notamment, les Comités locaux de coordination (LCC) qui chapeautent les manifestations sur le terrain, les libéraux, la confrérie des Frères musulmans, interdite de longue date en Syrie, ainsi que des partis kurdes et assyriens. 'Il y a des groupes armés qui procèdent à des actes de violence en Syrie et qui ont tué ce grand nombre de martyrs. En Occident, ils parlent d'une révolution pacifique en Syrie et ne reconnaissent pas ces groupes, tout en les finançant et en leur livrant des armes", a affirmé le ministre. 'C'est un groupe terroriste armé qui a tué le martyr Mechaal Tamo, (...) afin de provoquer des dissensions dans la région de Hassaké' à majorité kurde, a assuré M. Mouallem, ajoutant que 'cet opposant s'est élevé contre toute intervention étrangère en Syrie'. Mechaal Tamo, 53 ans, qui avait rejoint le CNS, a été tué vendredi par des inconnus à bord d'un véhicule alors qu'il se trouvait devant le domicile d'un ami à Qamichli dans le nord-est de la Syrie, selon des militants. Samedi, les forces de sécurité syriennes ont tiré sur l'immense foule participant à ses funérailles, faisant deux morts.
Le régime syrien, secoué depuis la mi-mars par un mouvement de contestation sans précédent, ne reconnaît pas l'ampleur de ce mouvement et accuse régulièrement des 'bandes terroristes armées' de perpétrer des assassinats pour déstabiliser le pays. Concernant la position de la Turquie, dont les relations se sont dégradées avec la Syrie depuis le soulèvement populaire, M. Mouallem a indirectement menacé son voisin turc. 'La Syrie ne restera pas les bras croisés. Si la Turquie nous lance une fleur, nous lui lancerons une autre fleur', a-t-il affirmé en réponse à une question. Les relations, autrefois cordiales entre Ankara et Damas, se sont considérablement dégradées. Le chef du gouvernement turc a fermement condamné la répression et a plaidé à plusieurs reprises en faveur de réformes démocratiques, avant d'annoncer avoir rompu avec le régime de Damas.
R. I./Agences
said00 11-10-2011 09:16
vivi 11-10-2011 05:53
nasri azedine 10-10-2011 15:07
Rabah 10-10-2011 13:25


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)