Algérie

Reconnaissance...


Reconnaissance...
Alger continue de gagner des points pour sa politique cohérente en matière de lutte antiterroriste. Déjà bien avant les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, alors que l'Algérie était confrontée au phénomène, le monde était sceptique quant au caractère transfrontalier du terrorisme, la plupart des capitales s'entêtant à lui donner une connotation purement interne. Alors que le pays était en butte à des pressions internationales, sous couvert de la défense des droits de l'Homme, et à la terreur des groupes armés, les grandes capitales occidentales ne se doutaient pas un seul instant qu'elles allaient subir l'effet boomerang d'une nébuleuse dont les « ambitions » dépassent les frontières d'un pays, d'une région, d'un continent... Une internationale dont l'objectif est idéologique par excellence. Les attentats du 11 septembre, ceux du RER en France, en Grande-Bretagne... et en Espagne n'étaient alors que la face visible de l'iceberg, puisque quelques années plus tard, ces pays connaîtront d'autres attaques terroristes spectaculaires. C'est à ce moment-là que nombre de pays commençaient à revoir leurs positions vis-à-vis des cellules et chefs terroristes qu'ils avaient accueillis et hébergés des années durant sur leurs sols. C'est le cas notamment des Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie, de l'Allemagne, qui avaient mis en place un dispositif dissuasif de lutte antiterroriste. Sur un autre chapitre, l'Algérie, toujours à l'avant-garde de la lutte antiterroriste, a mené un long combat auprès des instances internationales pour criminaliser le paiement des rançons. Ce qui n'a pas tardé à être admis au niveau de l'ONU qui a adopté une résolution dans ce sens. La libération des deux derniers otages algériens détenus au Mali est un exemple du bien-fondé du non-paiement des rançons aux terroristes et les messages de félicitations adressés à l'Algérie par les Etats-Unis et l'Union européenne ne sont qu'une preuve de reconnaissance aux efforts déployés par l'Algérie. Le dénouement de la prise d'otages de Tiguentourine est un autre exemple de l'expérience acquise par les services de sécurité algériens après de longues et dures années de lutte antiterroriste. Là aussi, les capitales occidentales n'ont pas manqué de relever le professionnalisme et surtout la fermeté des services de sécurité algériens face à la détermination des preneurs d'otages de commettre un massacre. Un des acteurs principaux dans la lutte antiterroriste, l'Algérie, en recevant les différents belligérants de la crise malienne, s'est investie d'une autre mission. Celle de combattre en amont le terrorisme en privilégiant le dialogue et en mettant en place une politique de développement efficiente pour lutter contre les poches de pauvreté, terreau de tous les extrémismes.


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