Algérie

Réconciliation nationale



Réconciliation nationale
Abdellah Djaballah prend à bras-le-corps la question des prisonniers politiques». Le président du Front de la justice et du développement dénonce un Etat despotique, aux pratiques anti-démocratiques et appelle le gouvernement à faire profiter cette catégorie, de la loi sur la réconciliation nationale en les libérant.Nawal Imés - Alger (Le Soir)C'est au siège national de son parti que Djaballah a accueilli la coordination des familles des détenus politiques.L'occasion pour le numéro un du parti de tomber à bras raccourci sur un régime qu'il qualifie d'injuste et de despotique. Un discours relayé par le député Hacène Laribi qui rappelle qu'aux côtés de Abdellah Djaballah, il avait dit-il, rencontré le chef du gouvernement à qui il avait remis une liste nominative des personnes encore détenues en prison. Le député rappelle qu'il avait également adressé une question orale à Sellal demeurée sans réponse, se contentant d'évoquer les personnes qui avaient été détenues dans les camps du Sud et non pas celles jugées au niveau des tribunaux spéciaux.Laribi affirme que son parti ne se taira pas tant que la question n'est pas définitivement réglée. De son côté, le coordonnateur du collectif des familles des détenus politiques a précisé qu'il y avait deux types de détenus : ceux qui ont été jugés dans les tribunaux militaires et qui n'ont bénéficié ni de la concorde ni de la réconciliation restés en prison depuis 91, et ceux qui ont été emprisonnés sans jugement.Mustapha Ghazal considère que les informations données par Sellal en réponse à la question du député n'étaient pas justes, réclamant que les dispositions de la réconciliation nationale soient élargies à ces personnes, estimant que si des chefs terroristes en avaient bénéficié pourquoi pas les autres, surtout dit-il que la majorité des détenus sont malades et âgés. Il estime que cette «injustice» ne sera pas sans conséquences. Il propose la mise en place d'une commission pour vérifier l'état de santé des détenus.Djaballah avertit de son côté qu'il ne cessera pas de poser le problème, à tous les niveaux.




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