Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Abou Bakr Abdallah El Qorbi, a fait part, hier à Alger, du souhait de son pays de bénéficier de l'expérience algérienne dans le domaine de la réconciliation nationale, initiée par le président Bouteflika la qualifiant d'"exemple" à suivre."Le Yémen veut établir une approche sur la base de l'expérience algérienne menée par le président Abdelaziz Bouteflika car elle constitue un exemple que nous voulons adopter", a affirmé le chef de la diplomatie yéménite dans une conférence au siège du ministère des Affaires étrangères. "L'action sécuritaire et militaire ne suffit pas pour combattre le terrorisme nous souhaitons bénéficier des expériences de l'Algérie dans ce domaine", a-t-il dit.Le responsable a indiqué avoir eu samedi des entretiens avec le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz, sur le thème de la réconciliation nationale initiée par le président Abdelaziz Bouteflika.Il a souligné l'attachement de son pays au principe de non-paiement des rançons et de non négociation avec les terroristes tel que décidé par les Nations unies à l'initiative de l'Algérie car, a-t-il dit, les groupes terroristes poursuivent leurs actes de terreur par des crimes d'enlèvement et la demande de rançons. Le terrorisme menace le Yémen et toute la région et compromet le commerce international, a-t-il insisté. Il a salué les relations exceptionnelles qui unissent son pays à l'Algérie, soulignant la convergence de vues des deux pays vis-à-vis des questions arabes et internationales.Il s'est félicité du succès de la 17e Conférence ministérielle des pays du Mouvement des Non-alignés qui s'est tenue en Algérie, indiquant qu'un des défis qui se posent au mouvement concernait la réforme de l'organisation des Nations unies qui ne joue plus son rôle tel que stipulé dans sa Charte."Le MNA et le G77+ la Chine, peuvent le faire", a-t-il soutenu, ajoutant que l'Algérie est "en mesure d'assumer ses responsabilités dans cette optique en vue davantage de justice et d'équité dans la répartition des richesses et le règlement des questions internationales en suspens telle la question palestinienne que l'ONU n'arrive pas à régler depuis plus de 60 ans".Evoquant la situation interne dans son pays, le ministre yéménite a fait savoir que la nouvelle Constitution sera finalisée avant la fin de l'année 2014. Le texte sera soumis à référendum et des élections parlementaires suivront, a-t-il encore indiqué. Il a considéré dans ce sens que l'ingérence dans les affaires internes du Yémen comptait parmi les plus grandes entraves au processus politique visant l'édification d'un Etat civil démocratique.
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Posté Le : 02/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R N
Source : www.lemaghrebdz.com