Algérie

Récompenser les meilleures 'uvres journalistiques


Récompenser les meilleures 'uvres journalistiques
Les ministres de la Communication et des Moudjahidine, Hamid Grine et Tayeb Zitouni, ont procédé, hier, à l'installation de la commission spéciale d'organisation du Prix des enfants de Novembre, dont la présidence est revenue à Lamine Bechichi. Ce prix honore les meilleures ?uvres journalistiques (presse écrite, audiovisuelle et radiophonique) sur des faits historiques inhérents à la guerre de Libération nationale. Pour le ministre des Moudjahidine, ce concours s'inscrit dans le cadre des festivités marquant la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la lutte armée, conformément aux orientations du président de la République. « C'est une opportunité qui permettra aux journalistes ayant déjà écrit sur l'histoire de l'Algérie de s'intéresser davantage à notre glorieuse révolution », a-t-il estimé, jugeant que les journalistes ont un rôle primordial dans la contribution à l'écriture de l'Histoire. De son côté, le ministre de la Communication a mis en exergue l'importance d'une telle initiative. « Ce travail d'investigation inculquera aux journalistes l'esprit de Novembre, surtout ceux qui ont beaucoup de talent mais qui oublient souvent de revenir vers l'Histoire de leur pays. Cependant, si ce prix a été lancé, c'est pour rappeler aux journalistes algériens que nous avons un passé glorieux et un devoir de mémoire vis-à-vis de ceux qui nous ont libérés », a-t-il souligné. Dans le même sillage, Hamid Grine a déploré le désintérêt flagrant de certains journaux vis-à-vis l'Histoire de l'Algérie. « Mis à part un ou deux quotidiens qui consacrent une rubrique hebdomadaire à l'Histoire de l'Algérie, les autres journaux, nombreux d'ailleurs, font dans le factuel », a-t-il signalé, espérant voir à l'avenir la presse nationale consacrer périodiquement quelques pages à ce thème. Il a, à l'occasion, annoncé le lancement, en collaboration avec le ministère des Moudjahidine, d'un cycle de formation au profit des journalistes voulant se spécialiser dans l'histoire de l'Algérie. Le concours porte sur les écrits rédigés et publiés de novembre 2013 au 15 octobre 2014. Le premier prix est fixé à un million de dinars. Ce qui traduit, selon Hamid Grine, l'intérêt qu'affiche le gouvernement à l'écriture de l'Histoire de notre pays. Pour faciliter la tâche aux postulants n'ayant pas dans leur press-book des écrits sur des faits d'armes, le département des Moudjahidine a décidé de laisser ouvertes les portes de ses institutions, mussée, centres d'archives... pour être au rendez-vous. Le ministre de la Communication a insisté auprès des membres de la commission d'être exigeants afin que les lauréats méritent réellement leurs récompenses. Pour Zitouni, les chouhada et moudjahidine ont mené un combat valeureux. « Il y a des faits à ne pas occulter, au contraire, il faut faire le nécessaire pour les médiatiser et transmettre tout ce que nous connaissons aux générations montantes », a-t-il souligné. Pour mieux inculquer cette culture et aider les jeunes à s'imprégner de l'esprit de Novembre et de la lutte armée, le ministère des Moudjahidine a décidé l'impression de 1,5 million d'exemplaires de la proclamation du 1er Novembre 1954, de 1,5 million de copies de l'hymne national et la confection de 1,5 million d'emblèmes qui seront distribués dans les établissements scolaires. Pour Lamine Bechichi, président du jury, qui regroupe des enseignants universitaires et des historiens, au-delà de la récompense, la manifestation a pour principal objectif d'encourager les journalistes « à effectuer des investigations pour perpétuer l'histoire de notre pays ».


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