Algérie

Récolte de céréales à Chlef.. Un manque de pluviométrie inquiétant



Un début de sécheresse menace, en effet, les céréales dans de nombreuses communes de la wilaya, avec des pluies nettement insuffisantes durant le mois de février, et surtout en ce début du mois de mars.Après un hiver très pluvieux, les pluies ont nettement diminué en intensité en février et mars 2019. Ceci dit, un début de sécheresse menace la récolte de céréales. Cette situation rappelle la nécessité de développer l'irrigation d'appoint pour parer aux incertitudes météorologiques, mais aussi pour augmenter le rendement par hectare. L'inquiétude commence à gagner les agriculteurs de la wilaya de Chlef.
Un début de sécheresse menace, en effet, les céréales dans de nombreuses communes de la wilaya, avec des pluies nettement insuffisantes durant le mois de février, et surtout en ce début du mois de mars. L'inquiétude est d'autant plus grande que ce manque de pluie survient à un moment crucial de la saison, celui où la température commence à monter, alors que les plants de céréales ont besoin d'eau pour assurer un bon développement des épis. C'est une menace redoutée par les fellahs. Pour ces derniers, la déception est d'autant plus grande que le manque de pluie actuel se fait ressentir après une période de pluies abondantes. Ils guettent avec insistance le ciel, dans l'espoir de nuages annonciateurs de pluies. Le manque d'eau ralentit la croissance des plantes notamment le blé. «La pluie devient urgente !». Ce cri d'alarme est lancé par les agriculteurs de la wilaya de Chlef.
«Il faut de l'eau la semaine prochaine, sinon, cela va devenir très préoccupant pour les cultures de blé et autres», indiquent les agriculteurs. Ce retournement de tendance intervient, en effet, après un épisode pluvieux remarquable, qui s'est étalé sur plusieurs jours au mois de janvier. Des précipitations abondantes avaient été enregistrées dans toute la wilaya, permettant de remplir les barrages et de reconstituer les nappes. Pour l'irrigation et l'eau potable, la wilaya de Chlef est parée à affronter la sècheresse, avec ces deux barrages, à savoir le barrage de Sidi Yagoub, dans la commune d'Ouled Ben Abdelkader, qui a atteint 251,722 millions de m3, soit près de 99,99% de sa capacité théorique d'emmagasinement, et les 116 millions de m3 au niveau du barrage d'Oued Fodda. Pour l'heure toutefois, l'espoir demeure : Il suffirait de quelques jours de pluie pour assurer une bonne récolte. Cet espoir est entretenu par de possibles pluies de fin de saison, où tout simplement recourir à l'irrigation afin de permettre à la production de céréales de rebondir.
Les agriculteurs plaident, d'ailleurs, pour le développement de l'irrigation d'appoint, qui permettrait d'assurer des rendements élevés et de réduire la marge d'incertitude. Devant cette situation, la direction de l'hydraulique invite les agriculteurs dont le besoin d'eau pour irriguer leurs terres, à se présenter aux services de l'Office national d'irrigation et du drainage (ONID), afin de s'inscrire pour bénéficier de l'opération d'irrigation complémentaire. Sur autorisation du ministère des ressources en eau, l'ONID va procéder à un lâcher eau d'une quantité estimée à 3 millions de m3, avec deux millions à partir du barrage de Sidi Yacoub et un million du barrage d'Oued Fodda.


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