«La faible pertinence des programmes, la prédominance de la théorie, l'isolement des universités, le statut de l'enseignant chercheur inexistant, un budget insuffisant et mal réparti, tels sont les maux dont souffrent la recherche scientifique», a indiqué Madame Derdour, rectrice de l'Université des Sciences et de la Technologie Mohammed Boudiaf (USTO).
A ce titre, notre interlocutrice préconise, en premier lieu, pour la prise en charge de ce problème, «qu'il y ait une prise de conscience». Celle-ci devra consister, tout d'abord, en la création de laboratoires, avec une gestion moins bureaucratique et plus flexible. Mais encore : des responsabilités plus précises et une politique plus attractive pour les jeunes scientifiques. Poursuivant, elle soulignera que «le laboratoire doit trouver les moyens budgétaires pour accomplir sa mission. A ce titre, il doit trouver d'autres moyens de financement pour l'accomplissement de missions dirigées vers l'extérieur». Notre interlocutrice prône, pour cela, l'ouverture du laboratoire au secteur économique. «Des laboratoires à qui il faut donner les moyens», suggère-t-elle.
Madame Derdour considère que le laboratoire seul ne peut développer que la recherche fondamentale. Quant à la recherche appliquée, elle est l'affaire de tous (Etat, sociétés scientifiques, etc.). Pour ce faire, elle propose «un engagement plus ferme et plus précis des politiques».
Posté Le : 22/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Sahraoui
Source : www.elwatan.com