La Communauté scientifique nationale salue l'engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour garantir aux enseignants chercheurs et à la recherche scientifique la place qui leur revient, matérialisée avec la création de l'Académie algérienne des sciences et technologies. « L'installation du Conseil national de la Recherche scientifique et technologique (CNRT) augure de l'importance qu'occupe la recherche et l'innovation en Algérie », a indiqué, hier mardi, Mme Kamila Guidouche, directrice de la Recherche au ministère de l'Enseignement supérieur.S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Mme Kamila Guidouche a expliqué que «l'intérêt porté à l'innovation dans les technologies nouvelles prend tout son sens par l'agrément de 40 incubateurs de recherche au niveau des universités, ce qui traduit, selon elle, l'importance accordée aux laboratoires de recherche et l'encouragement des étudiants porteurs de projets réalisables avec des brevets pour protéger leurs travaux de recherche », a-t-elle souligné. « La sélection des projets se fait selon des procédés scientifiques qui dégagent à la fin 50 projets à accompagner dans le cadre du programme national à superviser par ledit Conseil », a encore expliqué la représentante du ministère de l'Enseignement supérieur, précisant que « la priorité est donnée aux projets concrets délivrables, condition sine qua none d'éligibilité pour bénéficier d'un encouragement », a-t-elle affirmé.
« Cependant, la révision de la loi sur la Recherche s'impose », a-t-elle insisté, « pour revoir les missions et attributions du nouveau Conseil national de la Recherche scientifique et technologique (CNRT) et la Direction ministérielle de la Recherche scientifique qui élabore jusque-là les programmes nationaux de recherche ». L'invitée de la Radio a également indiqué que « la direction de la Recherche est détentrice du programme des « trois S » qui regroupe les programmes nationaux de recherches prioritaires avec des thématiques, réparties sur plusieurs axes, sachant qu'ils ont été fixés en partenariat avec les comités intersectoriels, en présence des domaines de l'Agriculture, de la Santé et de l'Energie », a-t-elle souligné. Chiffres à l'appui, Mme Kamila Guidouche a dénombré 31 secteurs sollicités « dont 21 seulement ont répondu aux appels formulés lors des réunions avec leurs représentants respectifs », a-t-elle révélé, ajoutant que la direction chapeaute aussi 1.700 laboratoires opérant sous l'égide de 30 centres de recherche.
« Le CNRT: une reconnaissance au chercher algérien »
«On parle aussi de la Recherche scientifique pour le secteur socioéconomique, sans négliger également l'aspect du développement des connaissances, l'actualisation des données et l'enrichissement des connaissances », a encore indiqué la directrice de la Recherche au ministère de l'Enseignement supérieur. « L'installation du CNRT, dont la composante est faite de chercheurs membres de laboratoires d'excellences, trouve son intérêt dans le croisement des compétences venant de l'étranger et celles ayant préféré s'investir en Algérie », a-t-elle souligné. Le Conseil national de la Recherche scientifique et technologique est « une reconnaissance au chercheur algérien où qu'il soit », a encore estimé Mme Kamila Guidouche, précisant qu'il s'agit là « d'une reconnaissance de l'effort intellectuel de nos scientifiques et chercheurs, qui a toujours été un souci du département de la Recherche au ministère, qui en a fait d'ailleurs écho dans un livre blanc élaboré en 2020 », a-t-elle expliqué. « Un livre qui inventorie les noms et palmarès dans les domaines de l'intelligence artificielle, la sécurité alimentaire, la sécurité technologique et la microélectronique », a tenu à rappeler l'hôte de la Radio. Et d'ajouter : « on a toujours fait appel à nos compétences que ce soit à l'étranger ou celles ayant choisi de s'investir à l'intérieur du pays ». « La création des deux écoles supérieures de l'Intelligence artificielle et des Mathématiques sont justement issues des recommandations du livre blanc concernant ces deux aspects », sans omettre de rappeler que son département « a encouragé, après évaluation, tous les projets concernant la lutte anti-Covid-19, l'une de nos priorités pendant ces deux dernières années de pandémie », a-t-elle conclu.
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Posté Le : 22/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com