Le reboisement de Moudjebara-Zaccar dispose de photographies Google Earth-Panoramio visibles sur internet. Il existe également sur le même site quelques images du canton Djelal Chergui de la forêt domaniale de Djelal.
L'imagerie Google Earth montre également l'importante dévastation en cours de ce reboisement qui marqua le lancement en 1968 de ce qui allait devenir le projet Barrage vert.
Grim - Ingénieur civil des eaux et forêts - Montreal, Canada
10/11/2010 - 8215
Historiquement le nom de Moudjebara est étroitement lié au Barrage vert. C'est en effet sur le territoire de cette commune qu'a été délimité le premier grand projet de reboisement lié à cette entreprise qui se voulait à l'époque - entre 1968 et 1973 - à la fois grandiose, enthousiasmante, utile et rentable.
L'aménagement de la pépinière de Moudjebara débuta dès l'année 1969; production prévue: 4 millions de plants par an. Sous la supervision du chef de district Abdelhamid Bérini le territoire à complanter a été compartimenté en parcelles et entités forestières; le réseau de lignes - à peu près toutes accessibles aux véhicules - se croisent à angle droit ( méthode d'aménagement sur compartimentage orthogonal ). Les 4 projets de reboisement prévus dans la wilaya de Djelfa ( Moudjebara, Ain el Ibel, Dar el Chioukh et Zénina ) devaient contribuer à combler les solutions de continuité existant entre les grands massifs forestiers naturels de la wilaya: Senalba Gharbi, Senalba Chergui, Sahari Dahri et Djelal. Le Reboisement de Moudjebara devair atteindre le massif forestier de Djelal Chergui - objectif en partie réalisé - et se poursuivre sur le Mont Bou Khil pratiquement déboisé en totalité. On peut considérer qu'une vingtaine de milliers d'hectares du projet de Moudjebara ont été compartimentés alors que la réussite des plantations n'intéresse que 30% du territoire - à première vue sur Google Earth. Il s'agit malgré tout d'un résultat inespéré compte tenu des conditions dans lesquelles les travaux ont été conduits à compter de l'année 1975. Tous les espoirs demeurent par conséquent permis ( cf. l'ouvrage ''Le préaménagement forestier, volume 1, chapitre 20, p. 303 à 312; imagerie Google Earth de la région; autres imageries satellitaires à plus forte résolution; cartes topographiques au 1/50 000ème de la région des années 1960 aux plus récentes...).
Grim - Ingénieur civil des eaux et forêts - Montréal
07/12/2009 - 4576
Posté Le : 02/06/2006
Posté par : hichem