Répercussions n L'Algérie, compte tenu de sa localisation géographique, «figure parmi les pays sur lesquels les incidences du réchauffement climatique risquent d'avoir les effets les plus significatifs».C'est ce qu'a laissé entendre, ce lundi matin, la directrice du Centre scientifique et technique des régions arides (Biskra).Pour conforter ses affirmations, Mme Fettouma Lakhdari, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, a mis en avant notamment les phénomènes répétitifs de canicule observés sur des périodes de plus en plus courtes à travers le territoire et dont les conséquences, «se manifestent déjà sur le secteur de l'agriculture, particulièrement en zones sahariennes». Parmi l'un des «marqueurs» des incidences du réchauffement climatique en Algérie, la chercheuse a relevé la multiplication effrénée des acquisitions de climatiseurs par les ménages, partout à travers le pays.La solution' Pour limiter les effets de la menace et entre autres mesures, la directrice du Centre scientifique et technique des régions arides a appelé à une réorganisation du calendrier des plantations et des récoltes mais aussi à une stratégie de gestion plus intelligente des ressources hydriques et de leur réutilisation. Parmi les outils de prévention et de maîtrise du phénomène, Mme Fettouma Lakhdari a également préconisé particulièrement l'institution «nécessaire d'un plan canicule», afin de prévenir et de mieux affronter les périodes de forte chaleur sur le pays. Pour appréhender les effets des bouleversements à venir, Mme Lakhdari a annoncé, par ailleurs, que l'Algérie a élaboré un plan climat comportant un programme énergie lequel tend à remplacer, progressivement, l'usage des énergies fossiles par des renouvelables pouvant, seules, être produites «dans la continuité». A propos des débats inaugurés aujourd'hui dans la capitale française, la chercheuse a estimé que les conclusion qui en sont attendues doivent l'être sur la base d'une équité entre nations nanties et celles en développement, ces dernières n'étant en rien responsables des changements observés dans l'évolution du climat et qui, eux aussi, aspirent à se moderniser. «C'est aux pays qui ont la plus grosse part dans cette situation qu'il appartient, à faire le plus d'efforts pour limiter ses effets sur l'environnement et la protection de l'humanité», a conclu Mme Fettouma Lakhdari. Au moment où s'amorcent à Paris les travaux de la Conférence mondiale sur le climat, il convient de souligner que l'industrialisation des pays développés comme l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis, estiment les spécialistes, n'a pas été sans conséquences sur le climat. Et cela tout le monde le sait. Car pour faire marcher leurs usines, les uns et les autres étaient obligés de faire appel à l'énergie la moins chère et la plus disponible sur le marché, le charbon. Ce sont des millions de mètres cubes de gaz carbonique qui sortent tous les jours des cheminées d'usines.
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Posté Le : 30/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F H
Source : www.infosoir.com